Haute-Saône: alerte à la leptospirose, la “maladie des rats”

Une alerte à la leptospirose, maladie infectieuse potentiellement mortelle surnommée la « maladie des rats » car souvent véhiculées par ces rongeurs, a été lancée en Haute-Saône, après trois cas constatés chez des baigneurs, a indiqué ce vendredi 2 août 2019 la préfecture.

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L'Agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne-Franche Comté "a été informée de trois cas de leptospirose suite à une baignade dans une zone non contrôlée", a précisé la préfecture de Haute-Saône dans un communiqué, sans préciser dans quel état se trouvait les trois personnes infectées.

"L'ensemble des activités de baignade et de loisirs aquatiques en eau douce présente un risque d'exposition aux bactéries responsables de la 
leptospirose", ajoute la préfecture rappelant que "la baignade doit se pratiquer dans des zones surveillées faisant l'objet d'un contrôle sanitaire".

Symptômes et complications

La leptospirose, maladie à prédominance estivale, est due à des bactéries présentes dans les urines des animaux, essentiellement les rongeurs, qui peuvent contaminer les rivières, les étangs ou encore les piscines naturelles.

Après l'incubation, de trois à une vingtaine de jours, la maladie se manifeste dans la majorité des cas par des signes ressemblant à la grippe (forte fièvre avec frissons, douleurs musculaires et articulaires, maux de tête, troubles digestifs).

Les formes graves peuvent entraîner une atteinte de tous les organes (défaillance multiviscérale) potentiellement mortelle, avec une insuffisance  rénale, des hémorragies et une jaunisse.

Comment s'y prévenir ?

Si vous pratiquez des activités à risque précisées ci-dessus, il est essentiel de prendre les mesures de
protection adaptées :

Si vous ressentez un syndrome grippal et que vous avez pratiqué une activité à risque dans les 3 semaines précédentes, consultez rapidement votre médecin traitant et informez-le de cette activité à risque.

Pour des personnes particulièrement exposées, une vaccination pourra être proposée au cas par cas par le médecin en complément des moyens de protection.

(Avec AFP)

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