L'Agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne-Franche Comté "a été informée de trois cas de leptospirose suite à une baignade dans une zone non contrôlée", a précisé la préfecture de Haute-Saône dans un communiqué, sans préciser dans quel état se trouvait les trois personnes infectées.
"L'ensemble des activités de baignade et de loisirs aquatiques en eau douce présente un risque d'exposition aux bactéries responsables de la
leptospirose", ajoute la préfecture rappelant que "la baignade doit se pratiquer dans des zones surveillées faisant l'objet d'un contrôle sanitaire".
Symptômes et complications
La leptospirose, maladie à prédominance estivale, est due à des bactéries présentes dans les urines des animaux, essentiellement les rongeurs, qui peuvent contaminer les rivières, les étangs ou encore les piscines naturelles.
Après l'incubation, de trois à une vingtaine de jours, la maladie se manifeste dans la majorité des cas par des signes ressemblant à la grippe (forte fièvre avec frissons, douleurs musculaires et articulaires, maux de tête, troubles digestifs).
Les formes graves peuvent entraîner une atteinte de tous les organes (défaillance multiviscérale) potentiellement mortelle, avec une insuffisance rénale, des hémorragies et une jaunisse.
Comment s'y prévenir ?
Si vous pratiquez des activités à risque précisées ci-dessus, il est essentiel de prendre les mesures de
protection adaptées :
- Désinfecter et protéger les plaies ou égratignures avec un pansement imperméable et éviter tout contact
des mains souillées avec ses yeux, son nez et sa bouche, - Se laver les mains à l’eau potable et au savon après une activité de loisir ou sportive
- Porter des équipements de protection en fonction de l’activité (gants, bottes, combinaison, lunettes de
protection), - Choisir des zones de baignades surveillées et contrôlées. Vous pouvez retrouver les lieux de baignade à l’adresse suivante
Si vous ressentez un syndrome grippal et que vous avez pratiqué une activité à risque dans les 3 semaines précédentes, consultez rapidement votre médecin traitant et informez-le de cette activité à risque.
Pour des personnes particulièrement exposées, une vaccination pourra être proposée au cas par cas par le médecin en complément des moyens de protection.
(Avec AFP)