"Les Grecs sont libres de décider souverainement de leurs gouvernants". "Ce sont des citoyens qui doivent se prononcer comme ils l'entendent", a déclaré M. Hollande sur France Inter.
"Quant à la zone euro, c'est à la Grèce seule d'en décider. Il n'y a pas aujourd'hui à émettre je ne sais quelle considération" en fonction de leur vote, a poursuivi le chef de l'Etat, alors que le magazine Der Spiegel, s'appuyant sur des "sources proches du gouvernement allemand", écrit que ce dernier juge "quasiment inévitable" une sortie de la Grèce en cas de victoire du parti de gauche et anti-austérité Syriza.
"Je me suis bien fait comprendre", a insisté M. Hollande alors que la chancelière allemande, de même que la Commission européenne --dont le commissaire français Pierre Moscovici--, sont accusés d'ingérence dans le processus électoral grec.
François Hollande a dit avoir "depuis deux ans et demi, avec Mme Merkel, des relations qui sont de l'ordre de la sincérité et en même temps de la franchise et du travail commun. Nous nous disons les choses". "Nous ne sommes pas de la même sensibilité mais nous avons le même enjeu, le même intérêt", a-t-il expliqué.
(Source AFP)