Covid-19 : la baisse des hospitalisations se confirme en Bourgogne-Franche-Comté

Covid-19 • Même si elle reste toujours très active, la circulation du variant Omicron (99 % du nombre de cas) est en baisse avec un peu plus de 2.300 cas pour 100.000 habitants en Bourgogne-Franche-Comté contre plus de 3.300 la semaine dernière. Contrairement à la moyenne nationale, le nombre d’hospitalisations augmente (+73). En revanche, la tension sur la réanimation diminue…

© Alexane Alfaro

1.338 patients Covid 19- sont actuellement hospitalisée dans les établissements de Bourgogne-Franche-Comté. Un chiffre qui a réellement diminué depuis la fin de la semaine dernière. Par ailleurs on dénombre une quinzaine de patients en moins dans les lits de réanimation (117 en Bourgogne-Franche-Comté selon les données de Santé publique France). La tension hospitalière est de 59%.

La circulation du virus est également en diminution. On dénombre moins de 5.000 nouveaux cas positifs chaque jour en Bourgogne-Franche-Comté contre plus de 15.000 il y a peu plus d'un mois. "Le taux de positivité des tests amorce une décroissance mais dépasse toujours les 30 %", précise l'ARS.

Moins de 30.000 hospitalisations

Au niveau national, la baisse des principaux indicateurs sanitaires du Covid s'est poursuivie jeudi avec moins de 30.000 malades hospitalisés en 24 heures et moins de 100.000 contaminations quotidiennes enregistrées en moyenne sur une semaine, selon les chiffres de Santé publique France.

Les hôpitaux traitent actuellement 29.843 malades, contre 30.578 la veille, et après un pic à plus de 33.000 hospitalisés le 7 février dernier. Ils ont admis 1.882 malades sur 24 heures, à comparer avec 1.975 admissions mercredi, et 2.420 il y a une semaine.

La pression baisse aussi dans les services de soins critiques, qui accueillent les cas les plus graves, et qui comptaient jeudi 3.055 malades du Covid, contre 3.126 mercredi et 3.416 jeudi dernier.

Ce chiffre est l'un des deux indicateurs, avec le taux d'incidence - qui mesure la vitesse de circulation du virus -, qui conditionnera la levée des mesures sanitaires, a indiqué jeudi le ministre de la Santé Olivier Véran. Il a indiqué qu'il faudrait qu'il tombe entre 1.000 et 2.000 malades traités en soins critiques.

Dose de rappel et pass sanitaire

"Depuis le 15 février, la dose de rappel doit être réalisée dans un délai de quatre mois après la seconde injection afin de conserver la validité de son pass vaccinal. Cette mesure s'applique aux personnes de plus de 18 ans et un mois, les personnes de 16 ans et 17 ans n'ayant pas l'obligation de faire leur rappel pour conserver leur pass vaccinal", rappelle l'ARS Bourgogne-Franche-Comté.

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