Insécurité : Castex “très prochainement” à Nice, annoncera des mesures face à des “actes inadmissibles”

Le Premier ministre Jean Castex a annoncé jeudi 23 juillet 2020 à Besançon qu’il se rendrait « très prochainement » à Nice où une fusillade a eu lieu en plein jour, ajoutant que le gouvernement ferait « des annonces concrètes » face à des violences « inadmissibles ».

©

"Il s'agit d'un sujet essentiel, majeur", a affirmé le chef du gouvernement, interrogé par des journalistes à propos de plusieurs épisodes de violences qui ont eu lieu ces derniers jours, dont une fusillade, lundi, en plein jour, devant un supermarché du quartier sensible des Moulins à Nice, connu notamment pour être un lieu de trafic de drogue dans la ville. "Il y a des actes profondément inadmissibles. Je vais très prochainement me rendre à Nice et nous ferons des annonces concrètes pour lutter contre ces actes inadmissibles", a poursuivi Jean Castex, en marge d'un déplacement à Besançon pour l'emploi des jeunes.

A Nice, une vidéo mise en ligne par un habitant du quartier des Moulins fait entendre une fusillade et montre des hommes en train de courir au loin, sous l'oeil des clients à l'entrée de l'établissement.

Le maire (LR) de Nice, Christian Estrosi, a demandé lundi des "moyens supplémentaires" et un "plan d'action immédiat permettant de rétablir l'ordre", jugeant la situation du quartier des Moulins "très préoccupante".

"Une réponse ferme et sans complaisance"

M. Castex a fait de la lutte contre l'insécurité l'une de ses priorités. Dans sa déclaration de politique générale, le 15 juillet, il avait promis "une réponse ferme et sans complaisance" à des "faits inacceptables qui exaspèrent les Français", citant les violences "commises dans les quartiers des Grésilles et de Chenôve à Dijon, l'attaque ignoble contre un chauffeur de bus à Bayonne, les guets-apens tendus aux représentants des forces de l'ordre et à nos pompiers dans certains quartiers, les trafics en bas des cages d'escaliers, la banalisation de la délinquance du quotidien".

(AFP)

Quitter la version mobile