Intermittents du spectacle : “On est dans le flou”

Près de 200 personnes se sont rassemblées ce jeudi 20 mars place de la Révolution à Besançon pour rejoindre le siège du Medef rue Jouchoux. L’objectif de cette mobilisation nationale marque le jour des négociations entre le Medef et le ministère de la culture à Paris. Des intermittents de Besançon ont souhaité rencontrer des membres du syndicat patronal mais sans succès. Les intermittents se disent « dans le flou »…

"On est dans le flou parce qu'on a pas beaucoup d'informations à part par sur les réseaux sociaux et il y a très peu de communication sur les grandes chaînes de télévision, c'est un sujet qui est très peu abordé" indique Julie, technicienne intermittente.

"1.800 euros par tête de pipe et puis on n'en parle plus"

Pour Fabien, intermittent dans une compagnie de théâtre à Besançon, "En periode de crise et à un moment où le medef bénéficie des largesses de l'Etat à hauteur de 50 milliards d'euros, on trouve ça un peu énorme. On voulait rencontrer le Medef pour parler, même pas des annexes 8 et 10, mais pour parler des 50 milliards d'euros que vont recevoir les entreprises associées au Medef par le gouvernement. En sachant que les intermittents du spectacle, ça représente 160 millions d'euros. Ca représente que dalle ! Si on divise les 50 milliards par 28 millions d'actifs, ça donnerait 1.800 euros par personne, c'est énorme. Ce que je propose c'est que le Medef nous donne 1.800 euros par tête de pipe et comme ça, on n'en parle plus".

Après une réunion qui s'est déroulée ce jeudi entre le Medef et le ministère de la culture, il a été décidé que les statuts des intermittents et des intérimaires seraient examinés plus tard.

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