La jeune universitaire, lectrice de français à l'université d'Ispahan, a été accusée d'avoir pris part à des manifestations qui ont suivi l'élection contestée de Mahmoud Ahmadinejad, d'avoir rassemblé des informations et «encouragé les émeutiers», selon la justice iranienne. Elle avait comparu, le samedi 8 août devant un tribunal de Téhéran.
Ses proches avaient estimé en fin de semaine que les conditions d'une remise en liberté rapide étaient réunies, à savoir un engagement à résider à l'ambassade de France jusqu'au verdict de son procès et le versement par la France d'une caution.