J’ai testé pour vous la balade nocturne “Pour ne pas perdre la boucle”

Tous les mardis et mercredis soirs de l’été, l’Office de Tourisme du Grand Besançon propose de (re)découvrir la Ville grâce à des balades nocturnes.

© Hélène Loget ©

Le rendez-vous est donné Place de la Révolution ce mardi soir. Robin Lales, guide-conférencier de l'Office de Tourisme de Besançon arrive, tout sourire et visiblement heureux de nous faire partager son savoir.

En face de nous se dresse le Musée des Beaux-Arts de Besançon et à notre gauche l'ancien conservatoire. Le guide nous emmène dans le temps, celui où Besançon était alors beaucoup plus rurale, celui (il y a deux cents ans) où elle comptait encore "800 vaches et 400 moutons".

Le voyage de n'arrête pas là. Robin nous laisse imaginer des thermes romains, là, sous nos pieds, près de la fontaine de l'ancienne place des Boucheries. Vestiges qui n'ont "pas encore été découverts", mais dont il espère que l'on retrouvera la trace. Le musée a, lui aussi, droit à sa petite histoire. Longtemps un grenier à blé, il verra le jour près d'un siècle avant le Louvre, comme aime à le rappeler le maire de Besançon.

Au bord de l'eau…

La balade se poursuit au bord du quai Vauban où nous attend le Duo Paris Sépia, Susan (à l'accordéon) et Jean-Paul (à la guitare). Assis sous le Pont Battant, les deux intervenants interprètent Le Pont Mirabeau, chanté par Léo Ferré sur un texte d'Apollinaire. Parés de leur béret  et marinière, les musiciens arrêtent le temps. Le chemin de halage semble avoir repris sa fonction initiale, les bateaux prêts à s'y fixer.

Le tracé du Doubs n'est pas anodin dans l'histoire et la vie des habitants de Besançon. Le pont battant était le seul pont amenant à la Ville de Besançon, construite dans ses murs dans un souci de sécurité contre les invasions. "Le Doubs était une protection. Il n'était pas facile pour un chef de guerre de pénétrer à Besançon" , explique Robin.

Notre balade se poursuit le long des quais, en passant de la synagogue, la Tour de la Pelotte puis devant quelques vestiges des emplacements (maintenant rebouchés) des "bouches à feu" ou plus communément appelés "canons". Le duo de musiciens nous attend pour une nouvelle ballade.

Nous sommes ensuite interpellés par le Minotaure de Jens Boettcher puis une nouvelle fois par un air (cette fois nostalgique) de Susan. Il s'agit de "Rivière" de François Mallet.  Nous rejoignons le devant des anciens thermes de Besançon, lieu emprunt d'histoire qui a montré jadis la prospérité des classes aisées. Un héron prend la pose près d'une barque. Nous repartons une nouvelle fois pour une balade aux bords de l'eau avant de rejoindre la cité de Vauban…

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