Jean François Copé « en campagne matin, midi et soir »

Le patron de l’UMP s’est montré déterminé ce jeudi à Besançon pour faire gagner son camp aux législatives. Il a appelé les militants à la mobilisation pour « un succès maximum » éludant la polémique avec François Fillon sur le leadership du mouvement.

Pas question de polémiquer avec qui que ce soit. Surtout pas avec François Fillon et surtout pas devant les militants réunis à la permanence de la candidate Françoise Branget, députée UMP sortante de la première circonscription du Doubs.

Le patron de l’UMP, de passage à Besançon pour soutenir les cinq candidats du Doubs aux législatives, n’a rien voulu laissé transparaitre de la guerre qu’il se livre avec François Fillon pour le leadership de la droite. Alors que l’ancien Premier ministre a traité ses déclarations sur la succession de Nicolas Sarkozy de  « quelle hypocrisie », Jean-François Copé a botté en touche.

A-t-il l’âme d’un leader naturel ou d’un hypocrite ? « Ni l’un, ni l’autre », a-t-il simplement répondu. « Matin, midi et soir, je fais campagne pour les législatives. C’est tout ce qui compte. Chacun doit être respecté pour ce qu’il est et ce qu’il croit. Je ne répondrai à aucune polémique » », a poursuivi Jean-François Copé.

Dans un département dont « la marque de fabrique est le courage », il a préféré remonter le moral aux militants après la défaite du 6 mai. « Dans une terre très difficile, face à un PS très puissant et un FN en embuscade », le président de l’UMP a estimé que « tout est ouvert, il qu’il n’y aura pas d’état de grâce à gauche ». « Aucun bouton de guêtre ne doit manquer » aux législatives face à la gauche qui cumule « cinq renoncements par jour ».

« Ceux qui donnent des leçons de moral à tout le monde doivent balayer devant leur porte », a estimé Jean-François Coppé faisant allusion aux ministres condamnés qui restent malgré tout au gouvernement. Il s’en est également pris à François Hollande, allié de « Jean-Luc Mélenchon qui n’a rien à envier à Marine Le Pen ».

Après un tour en ville et quelques macarons pour le goûter, le député-maire de Meaux s’est attardé dans une brasserie bisontine où il a une nouvelle fois demandé avec insistance à ses troupes de se mobiliser. « J’ai besoin de chacun d’entre vous, la victoire est possible ».

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