Face à ces accusations, le maire de Besançon Jean Louis Fousseret s’est acquitté d’un droit de réponse. A ceux qui justifient son choix par un soucis économique, le maire répond qu’il fallait satisfaire surtout des exigences techniques que le français Alstom n’était pas en mesure d’assurer - ni par son offre, ni par des délais imposé par l’Etat afin de pouvoir bénéficier de la subvention de 30,1M€.
De plus, Jean-Louis Fousseret revient sur l’appel d’offre lancé le 17 avril 2009, « juridiquement nécessaire » dans le cadre de ce projet et auquel Alstom a participé au même titre que les 4 autres. Il n’oublie pas de rappeler une réponse du Sénateur Jean Louis Masson, précisant que :
« l'introduction d'un critère de préférence locale dans le code des marchés publics est impossible, car elle constituerait une méconnaissance des règles communautaires de la commande publique ». Une manière de clore la polémique « Alstom ».
Le maire se veut même rassurant quant à l’emploi local, préservé contrairement aux reproches formulés par la députée UMP Françoise Branget. Les rames devraient être assemblées dans l’usine française de la CAF, à Bagnères-de-Bigorre dans les Hautes Pyrénées.
Il terminera en rappelant que « la vente de matériel Alstom en Europe comme à Madrid et à Barcelone ou la commande de voitures japonaises par la Gendarmerie et de la Police françaises ne suscitent aucune réaction indignée de ceux qui condamnent l’achat de rames espagnoles par le Grand Besançon ».