Jean-Philippe Allenbach réclame (encore) le rattachement de la Franche-Comté à la Suisse

« Plutôt suisses que bourguignons ! » est debenu le slogan de M Allenbach.  Ce n’est pas la première fois que le président du mouvement Franche-Comté souhaite le rattachement de la Franche-Comté à la Suisse et qu’il ressort un sondage de 2008. Il souhaite désormais contacter la présidente de la Confédération helvétique pour savoir comment la Franche-Comté pourrait procéder pour devenir suisse.

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Pour Jean-Philippe Allenbach, la perte du statut de capitale régionale pour Besançon est une mauvaise nouvelle et que les événements prennent une tournure désastreuse pour la Franche-Comté et ses habitants. "Le Mouvement Franche-Comté, qui a pour objet « la défense de l’intérêt supérieur de la Franche-Comté et de ses habitants », n’a malheureusement plus d’autre choix que se positionner désormais résolument en faveur d’un rattachement de la Franche-Comté à la Suisse".

"Gagnants sur tous les tableaux"

Le président du mouvement Franche-Comté déclare vouloir contacter "sans plus attendre" Simonetta Sommaruga, présidente de la Confédération helvétique, pour lui demander les conditions qui seraient à remplir à cet effet tout en rappelant les conclusions d'un sondage réalisé en 2008 stipulant que  les Suisses étaient favorables à ce que la Franche-Comté devienne un canton suisse. "Ce faisant, la Franche-Comté  et les Francs-Comtois pourraient non seulement sauver  leur capitale, leur assemblée, leur budget et leur propre drapeau, mais, en plus, au lieu de  tout  perdre comme dans le cas de la fusion avec la Bourgogne,  ils seraient alors gagnants sur tous les tableaux notamment en termes de pouvoir d’achat, d’emplois, d’impôts et de sécurité" estime M. Allenbach. "Bref, faire tout simplement comme Genève, ancien département français, devenu canton suisse en 1815, et qui, sauf erreur, ne demande pas aujourd'hui à revenir". 

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