Jean-Pierre Chevènement signe l’appel dans Marianne pour “sauver” la Grèce et l’Europe

Une quarantaine de personnalités, notamment politiques, ont lancé mercredi un appel, à paraître dans l’hebdomadaire Marianne, à sauver la Grèce, sous l’argumentaire que « sauver la Grèce, c’est sauver l’Europe« .

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Plusieurs responsables socialistes figurent parmi les premiers signataires, dont le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis et le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone. Ont également signé l'appel les anciens ministres Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Aurélie Filippetti. Du côté des écologistes, on relève la secrétaire nationale d'EELV Emmanuelle Cosse, l'ancienne ministre Cécile Duflot, le président du groupe écologiste au Sénat Jean-Vincent Placé ou encore les coprésidents du groupe écologiste à l'Assemblée nationale, Barbara Pompili et François de Rugy.

Pierre Laurent (PCF), Henri Guaino (Les Républicains), Rama Yade (UDI), Jean-Pierre Chevènement (République moderne), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), Pierre Larrouturou (Nouvelle Donne) et Corinne Lepage (Cap 21) sont aussi au nombre des premiers signataires.

Mise en garde 

L'appel est également signé par des philosophes et des économistes, dont Thomas Piketty. "Qu'on y prenne garde : au-delà du cas grec (...), c'est l'idéal européen même qui est aujourd'hui en question", affirme la pétition de Marianne

 "Si les opinions retiennent de cette crise que l'expression démocratique d'un peuple ne compte pour rien et que des institutions aveugles sont seules habilitées à imposer (...) des solutions quasiment non négociables (...), l'image de l'Europe n'y survivra pas. Et il faudra ramasser deux cadavres : celui de la Grèce et celui de l'idée européenne", mettent en garde les signataires de l'appel.

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