La députée Annie Genevard dénonce un redécoupage cantonal “nuisible à la ruralité”

La députée Annie Genevard a estimé dans un communiqué, mercredi 19 février 2014, que le projet de redécoupage des cantons du département du Doubs, prévu par le gouvernement, était « nuisible à la ruralité ».

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La loi du 17 mai 2013 prévoit que chaque canton comptera à partir de 2015 deux "conseillers départementaux", le nouveau nom des conseillers généraux, un homme et une femme. Afin de ne pas accroître le nombre d'élus, le texte projette de fusionner des circonscriptions, ce qui conduit à diviser par deux le nombre de cantons.

Mais selon Annie Genevard, cette réforme "va bouleverser considérablement une organisation cantonale séculaire sans apporter la nécessaire clarification des compétences, ni même les économies que chacun attend aujourd’hui de la sphère publique".

"Des élus plus lointains, des cantons très vastes, puisque c’est le critère de population qui sera retenu, des périmètres aberrants car très étendus et sans cohérence (par exemple Ornans rejoint Amancey, un demi-canton de Levier et le canton de Montbenoît), tout dans ce découpage pose problème", a estimé la députée du Doubs dans un communiqué.

D'après elle, "les délimitations ne tiennent compte ni du périmètre des circonscriptions, ni des pays, ni des bassins de vie, ni des arrondissement".

Annie Genevard, qui fustige des "calculs bassement politiciens" la configuration retenue et acceptée par la majorité du Conseil général, a écrit aux maires et présidents d’intercommunalités de la 5ème circonscription du Doubs, à forte dominante rurale, afin de les informer de la possibilité pour eux de faire recours auprès du Conseil d’Etat.

Elle apporte par ailleurs un "soutien sans réserve" à la démarche des élus du Pays du Haut-Doubs et du maire de Pontarlier dont la délégation a sollicité audience auprès du Sous-préfet. 

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