La gauche serait-elle en “danger de mort” ?

La gauche, « marginalisée dans presque toute l’Europe, est en danger de mort en France », juge Gilles Finchelstein, directeur de la Fondation Jean-Jaurès, think tank socialiste, tout en nuançant sur les divisions au sein du Parti socialiste, estimant que « les divergences entre François Mitterrand et
Jean-Pierre Chevènement sur l’Europe étaient infiniment plus profondes qu’entre les frondeurs et le gouvernement de Manuel Valls »

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Dans l'Express publié mercredi, cet intellectuel qui fut proche de Dominique Strauss-Kahn, déclare : "la gauche n'est pas morte, comme le premier tour des élections départementales l'a confirmé. Mais la gauche est en danger de mort, elle court le risque de n'être plus qu'une force politique résiduelle, la nostalgie d'un temps révolu".

Il relève qu'au sein du G20, "à peine un tiers des grands pays de la mondialisation comptent encore une gauche qui soit une force politique réelle".  M. Finchelstein juge que "la logique institutionnelle, c'est que François Hollande soit candidat en 2017". "Il demeure un chemin vers la victoire, même si c'est un petit chemin escarpé de montagne plutôt qu'une autoroute à six voies". Et si les divergences sont moins importantes que celle de l'époque de Chevènement, elles sont en revanche plus perceptibles de la population, "dans notre société surmédiatisée."

(Source : AFP)

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