‘La Madeleine Proust’, toujours dans le cœur de Lola Sémonin

Avant les deux ultimes dates de « la Madeleine Proust » les 16 et 17 juin 2018 à Morteau dans son Haut-Doubs natal, Lola Sémonin était à l’Olympia ce dimanche 3 juin pour sa tournée d’adieu où nous étions. Standing ovation et moment d’émotion partagé avec le public. Aujourd’hui, Lola souhaite se consacrer à l’écriture… 


Madeleine proust – Lola Sémonin Olympia 2018 from maCommune.info on Vimeo.

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Après cinq spectacles de "la Madeleine', l'ancienne instit' du Haut-Doubs fait ses adieux à son personnage qu'elle a tendrement embrassé sur scène durant 35 années. Cette dernière mise en scène, fédératrice, réunit tous les anciens spectacles, de l'ancien temps aux nouvelles technologies.

L'Olympia affichait complet ce dimanche 3 juin à Paris pour la dernière date parisienne et qui a ravi ses fans et ses amis (voir vidéo). Nous en avons profité pour rencontrer Lola Sémonin… 

Pourquoi dire adieu à la Madeleine ? 

Lola Sémonin : "Je pensais trouver un tourneur pour jouer ce spectacle dans toute la France, comme d'habitude, mais aucun ne m'a répondu. Je sais moi-même travailler à la production, mais seulement en Bourgogne Franche-Comté. 

Pendant cinq ans, j'ai tout organisé comme un chef d'orchestre en travaillant avec une quinzaine de personnes : j'ai bossé comme une cinglée ! Du lundi au jeudi, je travaillais sur la production et j’enchainais avec les tournées. Je ne pouvais pas continuer comme ça, mon cœur allait lâcher, alors que j'ai encore une dizaine de romans à écrire ! J'ai donc décidé d'arrêter la scène, de faire mes adieux."

Que va devenir le personnage ?

Lola Sémonin : "Sa robe et sa perruque sont dans une malle. Mais la madeleine, ce n'est pas une femme, c'est une âme… Elle n'a pas besoin de parure pour vivre. Elle va voyager, elle sera dans nos cœurs, dans le mien.

Mais surtout, elle reste dans les romans : "La madeleine Proust, une vie : quand j'étais petite" ; le tome deux "La Madeleine Proust, une vie : ma drôle de guerre" et j'ai déjà écrit 200 pages du tome trois. Je suis si impatiente de le terminer ! J'ai un bureau dédié à l'écriture du roman, avec toutes les notes que j'ai prises pendant un an et demi de mes lectures sur la guerre de 40… Je trépigne de me mettre dans l'écriture. Je trouve que l'écriture, c'est la liberté"


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