Clairvaux-les-Lacs ne veut plus de Marine Le Pen pour des “raisons de sécurité”

Le maire de Clairvaux-les-Lacs, petite commune du Jura qui devait accueillir ce vendredi 15 février 2017 un meeting de Marine Le Pen a annulé la mise à disposition de la salle pour des « raisons de sécurité »

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"D'un point de vue de la sécurité, notre petite commune de 1.500 habitants ne peut pas accueillir le meeting d'une personne présidentiable comme Marine Le Pen, qui attirera peut-être 1.500 à 2.000 personnes", a expliqué Alain Panseri (sans étiquette), confirmant des informations du quotidien Le Progrès.

A. Panseri : "En tant que maire je dois assurer la sécurité des biens et des personnes..."

"Ma réaction serait la même pour toutes les personnes présidentiables comme elle". Le 1er février, la mairie de cette petite ville à une vingtaine de km au sud-est de Lons-le-Saunier avait loué la salle à une "personne individuelle pour une réunion politique publique", a ajouté le maire, qui explique n'avoir appris qu'une semaine plus tard qu'il s'agissait d'un meeting de la candidate du Front national à l'élection présidentielle.

 "La jauge maximale de notre salle est de 600 personnes, donc il risque d'y avoir beaucoup de gens dehors", a-t-il encore dit, ajoutant que des appels à contre-manifester étaient apparus sur les réseaux sociaux. "S'il y a 600 personnes venues pour Marine Le Pen à l'extérieur d'une salle trop petite, et ne serait-ce que 300 personnes venues contre-manifester, je crains le pire", a ajouté M. Panseri, "en tant que maire je dois assurer la sécurité des biens et des personnes".

 En soirée, David Rachline, le directeur de campagne de Marine Le Pen, a expliqué qu'un "débat" avec la mairie avait lieu, sans plus de détails.

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