Nous apprenons que le laboratoire de Louis Pasteur, maintenu en l’état où son propriétaire le connut et ouvert à la visite pour l’instant, est sujet à fermeture.
La maison, contenant encore meubles, instruments, et divers témoins des expérience sur la rage et la vinification menées par Pasteur est actuellement gérée par l’Académie des Sciences via la Fondation de la Maison Pasteur dont elle est propriétaire. Le secrétaire perpétuel de l’Académie a déclaré à l’AFP : "Si aucune solution financière n’est trouvée, nous serons amenés à fermer la Maison de Louis Pasteur". La responsable de la fondation confie que ce sont soixante mille euros qui manquent annuellement dans les caisses pour le financement, et ce depuis quelques années.
La ville d’Arbois, estimant que la « cause » n’est pas le fait de la seule municipalité, mais intéresse le patrimoine mondial, en appelle au financement par la « puissance publique », voire des mécènes.
Ce sont quinze mille visiteurs que la maison a reçus en 2008 ; le tarif en 2006 était de 5,80 euros quand même ! Soit 87 000 euros de rentrées au minimum.
Mais les chiffres sont implacables, les voici tels que les communiqueés de la Mairie d’Arbois : 170 000 euros d’investissement annuel ; 65 000 euros qui viendraient des billets et des ventes diverses (nous devons avoir des problèmes de calculette ! Ou alors, « il y a des jours où ça s’évapore ») ; 20 000 euros apportés par le Conseil Général et 10 000 euros par la ville d’Arbois…
Et le maire DVD d’Arbois s’indigne : « Pour 100 000 euros par an, on se pose la question de la sauvegarde de la maison de vie et du dernier laboratoire existant de Louis Pasteur. C’est ubuesque. Ce serait un scandale si l’on venait à fermer ».
Ubuesque, vous avez dit ubuesque ? Certes, mathématiquement, il y a quelque chose ! Mais nous ne sommes pas sûrs que ce soit ubuesque.
Pour autant, ce sont les visiteurs qui vont l’avoir dans l’os… Pas rentables mes agneaux, votre tonte n’est pas rentable !
A vrai dire qu’est-ce que ce coût annuel de la maison, 170 000 euros, excusez du peu ? Le ménage ?
Source: Novopress Franche-Comté