La police de Besançon en guerre contre les tags

Depuis début avril, neuf jeunes, tous mineurs, ont été interpellés. Chaque année Les tags coûtent 400 000 euros à la ville de Besançon

C’est une véritable recrudescence de tags sur les façades de la capitale comtoise. Premier constat : les taggueurs sont de plus en plus jeunes, entre 15 et 16 ans, et ne sont pas forcément issus de milieux défavorisés.


A la bombe, à la peinture, au feutre, tous les moyens sont bons. Pour Nicolas Jolibois, directeur départemental de la sécurité publique du Doubs, les tags sont un moyen d’exister : « C’est une manière pour certains jeunes de s’exprimer, une course à celui qui tagguera le plus. Comme une sorte de signature ».


Ces tags coûtent cher : 400 000 euros tous les ans pour la ville de Besançon. Les mineurs sont eux souvent condamnés à des peines de travaux d’intérêt général mais les parents doivent aussi payer : 13 000 euros par exemple pour nettoyer une vingtaine de tags réalisés par trois adolescents dans la nuit du 5 juin dernier. Ca fait cher le tag !

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