La police du Doubs se félicite des conditions d’expulsion de Leonarda

Les syndicats de police SNOP-SCSI et Synergie Officiers se sont félicités samedi des résultats de l’enquête sur les conditions d’expulsion de Leonarda Dibrani, qui ne relève aucune erreur des policiers, tout en réfutant avoir manqué de « discernement ».

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Le rapport de l'enquête administrative, rendu public samedi, écrit que l'expulsion controversée de Leonarda, dans le Doubs, est "conforme à la réglementation en vigueur", mais que les forces de l'ordre "n'ont pas fait preuve du discernement nécessaire" en interpellant la collégienne lors d'une sortie scolaire.

"Ce rapport reconnaît que la loi a été appliquée par les policiers, qui agissaient sous l'autorité du préfet, sans aucune faute. Les policiers ont appliqué la loi, rien que la loi", s'est félicité Michel Bonnet, responsable du syndicat Synergie Officiers pour la zone Est.

Selon lui, "il n'y a pas de manque de discernement des policiers, car le fait d'aller chercher Leonarda dans le bus s'est fait avec l'accord de la famille et de son avocate. Ils ne voulaient pas partir sans leur fille, ce qui se comprend", a-t-il ajouté, affirmant que "Leonarda a souhaité repartir avec sa famille".

"L'enquête administrative conforte le fait que le travail des policiers a été fait dans le respect de la procédure administrative et donc des lois en vigueur", a également estimé Franck Stephan, secrétaire zonal Est du SCSI-SNOP, majoritaire sur la zone de défense Est.

"Le policier n'est que l'exécutant de lois qui sont votées par des députés, ceux-là mêmes qui font polémique aujourd'hui", a-t-il ajouté.

Comme Synergie Officiers, le SNOP-SCSI a apporté son "soutien" aux agents de la police aux frontières et ont réfuté tout "manque de discernement" de la part des fonctionnaires qui sont intervenus le 9 octobre dans l'expulsion de la famille Dibrani.

(Source : AFP)

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