Police municipale armée : la position de Jean-Louis Fousseret a-t-elle changée ?

VIDEO • Mardi 11 septembre 2018, un rapport parlementaire a été remis au Premier ministre propose de rendre l’armement des policiers municipaux obligatoire, « sauf décision motivée du maire », ce qui représenterait un renversement de la règle actuellement en vigueur, mais pas une révolution des usages. Aujourd’hui, qu’en pense le maire de Besançon ?

Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon, et Pascal Gudefin, directeur de cabinet du maire. ©Alexane Alfaro ©

En 2016, Jean-Louis Fousseret avait affirmé son opposition sur le sujet d'armer la police municipale alors que le contexte terroriste avait relancé le débat. Il avait déclaré au journal Le Monde le 4 août 2016 qu'il n'armera pas sa police municipale, car cela "mettrait davantage" ses agents "en danger". Le maire avait également précisé que la police municipale "ne se rend pas dans des lieux sensibles, des armes non létales sont donc suffisantes".

Et aujourd'hui ?

Mercredi 12 septembre 2018, lors d'une conférence de presse sur sa politique municipale, son avis n'était plus aussi tranché. "Je n'ai pas encore lu le rapport parlementaire à ce sujet (…), je le lirai avec attention quand je l'aurai et ensuite je serai vigilant quant aux propositions du gouvernement. Tout le monde connaissait mon avis par rapport à ça, je serai donc attentif à ce que va dire le gouvernement. On va attendre ce que dit le gouvernement, ensuite j'en parlerai à mon équipe municipale et on rediscutera en conseil municipal s'il le faut", a-t-il déclaré.

"Votre avis va-t-il changer en fonction des propositions du gouvernement ?"

Voir sa réponse en vidéo :

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