“La vie est un combat, j’en ai fait le mien”, le récit d’un sportif entre la vie et la mort

Début 2012, les médecins découvrent une malformation cardiaque à Anthony Loersch, un Bisontin de 28 ans, amateur de kick-boxing. La découverte fut un choc pour ce sportif. Il écrit un livre, La vie est un combat, j’en ai fait le mien, dans lequel il raconte ses terribles épreuves et ses instants entre le vie et la mort. 

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Comment avez-vous découvert votre problème de cœur ?

Début d'année 2012, on m'a découvert une malformation cardiaque au cours d'examens effectués pour participer à une compétition amateur de kick-boxing. La découverte fut un choc pour moi ainsi que la cardiologue car une compétition amateur nécessite un électrocardiogramme et le mien était excellent. Seule l’échographie a pu déceler ma malformation et cette échographie. Je l'ai demandé par prévention et j'ai bien fait car si je montais sur le ring, selon la cardiologue, j'aurai peut-être eu la malchance d'y rester. La malformation découverte est une bicuspidie aortique avec un problème de valve ce qui m'a dilaté l'aorte a 66 mm et il faut savoir qu'une aorte normale est entre 25 et 40 mm. Elle était proche de la rupture.  

Avez-vous eu peur ?

Les examens avant mon opération ont été : scanners, prise de sang, endoscopie, visite des chirurgiens, anesthésiste, cardiologue... et tout ceci en moins d'une semaine. J'ai été traumatisé. Je refusais de penser à la mort mais en sachant que c'était le coeur, un organe vital, je ne pouvais m'en empêcher. Je me disais à chaque fois : " pourquoi moi ? ", "est ce que je vais me réveiller après l'opération ?" Et le jour "j" je me suis convaincu que tout allait bien se passer, que j'ai l'esprit d'un combattant et que je surmonterai l'épreuve. Je me suis endormi le 13 janvier 2012 et à mon réveil le 13 février 2012, j'avais perdu plus de 20 kg, je ne pouvais plus marcher, ni parler du à la trachéotomie. 

La déprime est venue pendant ma rééducation. Je me demandais vu mon état physique et avec tout ce que j'avais subi, si je n'étais pas en sursis et si j'allais vivre longtemps.

Pourquoi avoir écrit un livre sur votre histoire ?

Ce livre fut pour moi une thérapie, après cela une fierté, et maintenant peut-être une bonne action car 2% de la population en France est touché par ce type de malformation sans le savoir selon la cardiologue et si mon livre peut être un modèle pour tout compétiteur, de toute discipline confondue, à être vigilent sur les examens du cœur car une échographie n'est pas obligatoire en compétition amateur et dans mon cas celle-ci m'a sauvé la vie.

Avez-vous repris le sport ?

Oui, je vais au Fight club fitness à Châtillon-le-Duc environ cinq fois par semaine pendant 1h30. Je fais surtout de la préparation physique et de la musculation légère parce que je ne peux pas forcer sur la poitrine.

"La vie est un combat, j'en ai fait le mien" est disponible dans les super u, cultura, géant casino, tabac presse.

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