Un ancien responsable de l’aumônerie universitaire de Besançon confesse des “gestes déplacés” envers une jeune femme

Aujourd’hui âgé de 81 ans et en retraite, Mgr Jean-Pierre Grallet, ancien archevêque de Strasbourg, ancien responsable de l’aumônerie universitaire de Besançon, a reconnu avoir eu des "gestes déplacés" envers une jeune femme majeure en 1985. Une enquête est ouverte par la justice pénale et la justice canonique.

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Dans un communiqué, le religieux affirme qu’il "regrette profondément" ces "gestes déplacés envers une jeune femme majeure". Cette dernière a déposé plainte. Mgr Jean-Pierre Grallet indique lui avoir écrit après avoir appris la déposition : "je lui ai aussitôt écrit pour lui dire que j’avais failli et pour lui demander pardon."

Dans son communiqué, il écrit notamment : "Je me suis égaré et j'ai blessé une personne. Le pardon que je lui ai demandé, je l'exprime aussi à tous ses proches, ainsi qu'à tous ceux qui, aujourd'hui, seront meurtris, sous le choc de cette révélation."

Jean-Pierre Grallet était aumônier en lycée à Phalsbourg de 1969 à 1972 puis à Besançon de 1974 à 1977, puis à l’université à Besançon de 1977 à 1985, à Strasbourg de 1985 à 1988, puis à Metz de 1989 à 1996. Il enseigne aussi l’histoire de l’Église au grand séminaire de Dijon de 1980 à 1986.

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