Larcher et Abad (LR) contre toute alliance avec Debout la France

RÉGIONALES • Le président LR du Sénat Gérard Larcher et le patron des députés LR Damien Abad se sont opposés mercredi à toute alliance de LR avec Debout la France, face à celle scellée en Bourgogne-Franche-Comté par Gilles Platret pour les élections régionales des 20 et 27 juin 2021.

Gilles Platret © RFI, Gérard Larche © France Info et Damien Abad © Sud Radio © Captures

Au moment où LR est monté au créneau pour empêcher une alliance entre le candidat LR Renaud Muselier et la candidate LREM Sophie Cluzel en Paca pour les régionales, pourquoi le parti de droite ne réagit-il pas à la situation en Bourgogne-Franche-Comté ?

"Ce n'est pas de la même nature (...), ce n'est pas une alliance avec Debout la France, ce n'est pas une alliance d'appareils", a fait valoir M. Larcher sur franceinfo.

Reste qu'"on ne peut pas s'allier avec Debout la France tant que Debout la France n'a pas renoncé à la stratégie qui l'avait conduit en 2017 à soutenir Mme Le Pen", la présidente du Rassemblement national, a-t-il ajouté, se disant "extrêmement clair" sur le fait que LR ne fera "jamais d'alliance avec le Rassemblement national".

"J'ai moi-même dit à Gilles Platret ce que j'en pensais, que ce n'était pas mon choix, il m'a entendu, nous verrons bien", a-t-il conclu.

Sur Sud Radio, le patron des députés LR Damien Abad s'est dit "contre cette alliance et tout accord politique avec Debout la France", alors que "Nicolas Dupont-Aignan devait être le Premier ministre de Marine Le Pen" et que "le combat contre le RN doit être total, sans ambiguïté possible".

Et "si ici ou là il y a des gens de Debout la France qui sont d'anciens RPR, je leur dis qu'ils rejoignent notre famille politique", a ajouté M. Abad.

Le président du parti LR Christian Jabob a de son côté admis sur RTL qu'en Bourgogne il y aurait "quelques postes de conseillers régionaux avec des gens
qui étaient à Debout la France, qui sont des souverainistes et qui, pour ceux qui sont pris, n'ont jamais été des élus du Front national". "Vous savez, les souverainistes, il y a quelque temps, ils étaient encore chez Les Républicains", a-t-il ajouté.

(AFP)

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