Laurent Croizier : “la confiance ne se décrète pas, elle se gagne !”

Suite à l’adoption par l’Assemblée nationale de deux projets de loi de moralisation pour la confiance dans la vie politique, Laurent Croizier, président du Modem du Doubs clarifie ce mois d’août 2017 ses positions sur le sujet.

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"Avec ce texte, une étape a été franchie, avec de réelles avancées" , indique le président du Modem. Voici les mesures validées : interdiction des emplois familiaux de collaborateurs, suppression de la réserve parlementaire et ministérielle, nouveau régime sur justificatif pour les frais de mandat, encadrement des activités de conseil et d’autres mesures veillant à prévenir les conflits d’intérêts, la création d’un statut de collaborateur parlementaire, l’inéligibilité des élus en cas de crime ou de délit, et des dispositions permettant un financement plus transparent des partis politiques.

"Une réforme constitutionnelle portant notamment sur la limitation du nombre de mandats consécutifs, la suppression de la cour de Justice de la République et la réduction du nombre de parlementaires doit acter, d’ici à un an, la poursuite de ce chantier", explique Laurent Croizier.

Laurent Croizier indique que " les 47 députés MoDem et apparentés ont largement contribué à l’élaboration du texte final. Même si sur le verrou de Bercy, ce mécanisme qui permet au ministère du Budget d’avoir le monopole sur les décisions de poursuites judiciaires en matière de fraude fiscale, nous n’avons pas eu gain de cause, nous sommes fiers d’avoir pu initier cet impératif de moralisation dans la vie politique comme un préalable pour retrouver la confiance des citoyens".

Il insiste sur le poids de telles mesures "c’est au prix de telles dispositions qui permettent plus de transparence que les élus redonneront de la crédibilité à l’action politique. Mais penser qu’une loi réussira seule à rétablir la confiance est une erreur. La confiance ne se décrète pas, elle se gagne. Et c’est aussi une question d’attitude et de comportement".

Le président du Modem regrette "les oppositions sur ce texte tant les Français méritaient un large consensus autour de cette loi. S’accrocher à d'anciennes pratiques, rejetées aujourd’hui majoritairement, ne répond pas à l'attente des citoyens. La confiance se gagnera tous partis confondus malgré nos divergences".

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