Le CDP doit prendre de la hauteur pour redonner un sens à la démocratie participative

On se gargarise beaucoup de démocratie participative dans les rapports de la CAGB, à la tribune des réunions , dans les magazines. Résultat on peut penser que tout va bien. Et bien non ! A en juger la lettre en date du 17/01 envoyé aux membres du CDP qui notifie des exclusions.
Les termes employés dans cette lettre restent inadmissibles et diffamatoires. On se trompe de personne, ce n’est pas possible autrement. Ou que me l’on m’apporte les preuves du contraire.

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Je connais ce procédé, mes interventions dérangent vu la faiblesse d'une structure qui n'est l'ombre que d'elle. Voir un bureau qui se préoccupe plus d'exclure pour de futiles raisons alors que mon expression est restée vers les seuls membres du bureau que cette possibilité n'est pas de son ressort pour un membre du bureau mais de l'assemblé plénière.

Le règlement intérieur l’indique : Un membre du Bureau peut être radié de ses fonctions par l’assemblée plénière à la suite d’absences non justifiées aux travaux du bureau en continu pendant une année d’exercice (de septembre à juin) ou pour tout acte portant atteinte au bon fonctionnement du conseil. Exclure un membre du bureau, car il dit tout haut ce que beaucoup pense tout bas, est une réaction plus que primaire.

Que me reproche t'on ? J'ai donné des avis partagés par d'autres membres du CDP sur nos travaux, mes propos récurrents mais en rien désobligeants n'ont pas été à la convenance de l’un des co-présidents (celui qui reste absent de beaucoup des réunions du bureau et des différentes réunions thématiques).

Je dérange aujourd’hui la tranquillité des apparatchiks des structures de la démocratie participative qui naviguent dans les CCH, Conseil des sages, CDP. Si être désobligeant ce n'est pas plaire à tout le monde, alors oui. Je me suis efforcé de ne pas être béni oui-oui dans mon engagement dans cette structure, cette exclusion me reste profitable, elle met fin à mon sentiment d’inutilité au CDP. Dommage pour le pluralisme.

Je trouve que notre rôle dans ce début de mandature a perdu en efficacité et que ce que nos contributions restent évasives, pas assez fortes. Le rôle d’articulation avec le pouvoir politico-administratif reste dans un consensus mou est déséquilibré, on reste du coté de la décision. Sur le SCOT, plan climat, gare viotte… et aujourd’hui la redevance incitative pour la gestion des déchets ménagers j’ai senti la pression des élus qui voulaient qu’on travaille là dessus absolument, par ce qu’ils voulaient que sa fasse partie de leur concertation.
On a desservit le conseil, ce n’est pas judicieux d’y aller, il a été dit oui car il y a n’y a pas de pilote, résultat le travail a été mal fait et trop vite. Il faut savoir dire non à la saisine encore faut-il un pilote à la tête du CDP et impliqué dans ses travaux.

Je félicite par contre le CDP sur l’auto saisine sur la jeunesse car ce travail a été partenarial. Il n’y a pas assez d’auto saisine gage d’indépendance et de plus elle ne reste pas trop officiel. Il y a un manque de lien avec la base pour renforcer la base, manque aussi de diversité social ( pas de classes populaires).Le renouvellement du CDP récent n'a pas apporté le nouveau souffle souhaité. Je crois que le CDP a intérêt de sortir de ce schéma là et de coller un peu plus aux réalités quotidiennes des habitants de l'agglomération en cherchant à connaître ses préoccupations par la rencontre des structures d’habitants (hors instances participatives). Notre coté pertinent à disparu, c’est pourquoi il n’y a pas une vraie plus valu du CDP.

Le CDP reste un conseil fantôme des habitants qui parle si bas qu’on ne l’entend pas, qui fait en somme ce pourquoi il a été nommé ne rien dire de conséquent. Comme vous mon intérêt reste l'efficacité du CDP, mais comme pour les CCH... je ne suis pas obliger de tout avaler. La faiblesse du CDP, amènera à une inefficacité de l’action nous ne serons plus une vraie force de proposition juste un machin de bonne conscience et de communication que la loi de 1999 impose aux agglomérations.

La démocratie participative au CDP s’apparente le plus souvent à une série d’exercice de communication dans lequel l’enjeu réel est plus de signifier l’intention de faire participer que de faire participer réellement. Résultat on se désintéresse (beaucoup d’absentéisme) , on en part, ou fait nouveau on se fait exclure car on reste dans le désarroi et que l’on finit par dénoncer l’imposture de cette démocratie. Une rencontre avec le comité des 3 sages ( es plus anciens en âges du bureau du CDP) aurait du avoir lieu avec moi. Sauf que cette solution n’a pas été respectée puisque l'on y a rajouté un co-président partie prenante dans la volonté de m'exclure. Ainsi ce n'était pas possible !

Comme le règlement penche fortement en ma faveur et qu'il n'a pas été respecté je déposerai un recours devant tribunal administratif. Je souhaite que le Président de l’agglomération se penche sur ce scénario affligeant décidé et amené unilatéralement par un co-président au bureau (Ce point n'était pas à l'ordre du jour le 10/01).

Je souhaite qu’il fasse exister une démocratie participative véritable qui ne se réduise pas à un simple slogan. Je sais qu’il agira dans ce sens. Toute histoire à une fin, aujourd’hui il s’agit de réinventer la démocratie, c’est un impératif à la fois intellectuel et politique parce que il y a urgence à bien des égards, Si le Maire de Besançon me demande à travailler sur ce sujet je l’y aiderai, pas simplement comme membre de sa majorité mais au service de tous.

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