Le collectif “Blues Blanches” panse les maux des soignants avec un peu d’humour

CHRU « J’en ai assez », « J’en peux plus » à la place de CHRU Jean Minjoz. Depuis quelques jours, les panneaux routiers de signalisation ont été gentiment détourné. « Des mots d’humour pour dénoncer des maux plus profonds » à l’hôpital de Besançon explique le collectif.

© collectif Blues Blanche Besançon ©

Le collectif  indépendant "les Blues Blanches" de Besançon a décidé de mener une action sur les panneaux de signalisation en direction d' l'hôpital Minjoz pour dénoncer les problématiques et difficultés des personnels de la santé dans les Ehpad, dans les services des urgences, en psychiatrie, dans les services de médecine et de chirurgie." Partout, les personnels se plaignent et souffrent de leurs conditions de travail qui ne cessent de se dégrader (…) Si les conséquences sont bien connues pour ces personnels, maux physiques divers, perte du sens de leur engagement, burn-out, automédication, espérance de vie plus courte (moins six années pour les infirmiers), tentative de suicide ce sont les usagers, nos familles, nos voisins, nos amis, qui en payent également la facture : Attentes très et trop longues aux urgences, sorties (évacuation) de l’Hôpital rapides pour “faire de la place“, potentialité augmentée d'erreurs diverses liées à la surcharge de travail, sentiment de n’être qu’un numéro, etc."

Par cette action "Les Blues blanches" appellent les professionnels de Santé à ne pas rester isolés et à se mobiliser et les usagers de la santé à défendre le droit à être soigné " dignement, humainement et gratuitement'.

Le collectif appelle enfin à se joindre au mouvement des Gilets Jaunes tous les samedis à 14h au départ de la place de la Révolution.

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