Le fascisme reste un danger dans les rues comme dans les urnes

Le 5 juin 2013, une rixte avec des militants du groupuscule d’extrême-droite Troisième Voie, conduisait à la mort du syndicaliste étudiant, Clément Méric. Deux ans après, un collectif porté notamment par le Parti de gauche du Doubs et l’Ameb Solidaires étudiant(es), appelle à la tenue d’un procès pour les agresseurs. Une manifestation aura lieu le 6 juin, à Besançon.

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"Son assassinat s’inscrit dans une longue suite d’agressions de l’extrême-droite pour des raisons de préférences sexuelles, d’origines ethniques, d’opinions politiques ou de croyances religieuses", avance le collectif qui appelle à venir manifester le 6 juin, dès 15h, place Pasteur à Besançon. 

Une projection sera aussi proposée le 5 juin à 19h, à la salle des époisses autour du film "Acta non Verba" d'Hazem Nosotros.

"20 ans après l’assassinat de Brahim Bouarram en marge d’un défilé du Front National, 20 ans après l’assassinat d’Ibrahim Ali par des colleurs d’affiches du Front National, le fascisme continue de tuer et reste un danger dans la rue comme dans les urnes", poursuit le collectif.

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