Le festival D’Autres Formes revient à Besançon pour explorer les liens entre art, technologie et générations

Le festival D’Autres Formes revient à Besançon pour sa quatrième édition, du 25 octobre au 2 novembre 2025, pendant les vacances de la Toussaint. Après avoir réuni plus de 7.500 spectateurs en 2024, l’événement investira plusieurs lieux emblématiques de la ville : La Rodia, La Citadelle, le Musée du Temps, la Médiathèque Pierre Bayle, le Bastion, la Galerie de l’Ancienne Poste ou encore l’espace public.

Musée du futur Nicolas Chevailler, 3615 Se?or, Small Studio, My name is Fuzzy, Nouvelles Formes Exposition Gaming Installation Du samedi 25/10 au dimanche 02/11 de 14h30 à 17h30 (sauf lundi 27/10) Tiers-lieu jeunesse © DR

Organisé par l’association Nouvelles Formes, ce festival croise arts et technologie autour du thème du lien intergénérationnel dans la société numérique. Selon Simon Nicolas, directeur artistique de l’évènement, il s’agit d’”un parcours créatif qui aborde les mutations technologiques avec curiosité et sensibilité, basé sur des valeurs d’inclusion, de partage sans jugement et d’ouverture à tous les publics”.

Des expériences interactives pour tous les âges

Les organisateurs décrivent D’Autres Formes comme ”un événement artistique croisant les usages du numérique de demain, qui s’adresse à tous les publics de 7 à 107 ans”. L’édition 2025 proposera un parcours d’installations, concerts et performances interactives réparties dans la ville.

Au Tiers-Lieu Jeunesse, le “Musée du Futur” invitera les familles à explorer un parcours numérique composé de formes artistiques inventives. Parmi les œuvres présentées, La Machine à tubes de My name is Fuzzy produira des chansons personnalisées à partir du nom et de l’humeur du public, tandis que Touché, Bougé… Créer proposera un mur interactif imaginé par Small Studio et Nicolas Chevailler.

Un groupe de seniors présentera également un jeu de société collaboratif conçu spécialement pour le festival, et des adolescentes bisontines exposeront leur création numérique intitulée Mixité numérique, un mur interactif inspiré des jeux vidéo.

Arts visuels, écologie et intelligence artificielle au programme

Parmi les installations marquantes, le Musée du Temps accueillera Unflagged, une création de Maëva Ferreira Da Costa sur la décolonisation spatiale : ”Ce que la lumière emporte laisse une page blanche pour l’écriture d’une nouvelle relation à l’espace, plus éthique et inclusive”.

L’artiste Guillaumit investira la place Jouffroy d’Abbans avec Blocksmog, des fresques interactives en réalité augmentée luttant contre la pollution de l’air, tandis que Alessia Sanna présentera Maelström, un parcours d’installations sur les données du monde marin à la Citadelle.

L’intelligence artificielle sera également au cœur de cette édition avec Abstract Language Model de l’artiste allemand Andreas Lutz, une installation et performance explorant ”un langage universel à la frontière du transhumain et du transmachine”.

Des temps forts musicaux et immersifs

Le festival proposera plusieurs soirées mêlant musique et arts visuels. Le samedi 25 octobre à La Rodia, la soirée d’ouverture réunira Dylan Cote avec Antrela, une ”narration divaguante, un voyage halluciné au sein d’un univers obscur et énigmatique”, et Andreas Lutz avec sa performance audiovisuelle Abstract Language Model (Live).

Le vendredi 31 octobre, le Bastion accueillera Panorama : Playground, une installation de Gamut mêlant musique et interaction visuelle, suivie en soirée d’un concert Panorama Live + Gru DJ set.

Enfin, l’installation Murmur Stellar du studio Chevalvert transformera les chuchotements du public en objets stellaires projetés dans un cosmos visuel : ”Un simple murmure peut se transformer en une nébuleuse, un claquement de doigt en galaxie”, résument les concepteurs.

Un festival poétique et participatif

Pour Nouvelles Formes, structure organisatrice, D’Autres Formes ”cherche à rendre visibles les dimensions sensibles, poétiques et créatives” du numérique. Son directeur artistique, Simon Nicolas, résume la philosophie du projet : ”Un festival où l’on crée sans savoir coder, où l’on s’amuse de (et avec) l’IA, où l’on rêve avec les yeux ouverts”.

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