Le fugitif bisontin qui a nargué la police sur le net condamné à un an de prison

Le procès du petit délinquant qui avait créé le buzz en narguant les forces de l’ordre sur internet alors qu’il était en fuite a eu lieu ce vendredi après-midi devant le tribunal correctionnel de Besançon. Il a été condamné à un an de prison dont trois mois avec sursis. Saïd Bahmed a été reconnu coupable de s’être évadé du tribunal de Besançon le 27 juin. En revanche, le tribunal a suivi la plaidoirie de son avocate, Me Catherine Bresson, en prononçant la relaxe pour l’accusation d’outrage à l’encontre de deux gendarmes.

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Saïd Bahmed est jugé en comparution immédiate pour s'être évadé du tribunal de Besançon le 27 juin et pour outrage à l'encontre de deux gendarmes dans une vidéo diffusée sur internet début août, pendant sa cavale.

Vêtu d'un t-shirt blanc, menottes aux poignets, il s'est assis dans le box en adressant un sourire discret à la quinzaine de personnes présentes dans la salle, dont six amis de son âge.

Le jeune homme de 24 ans encourt un an de prison pour "outrage" et six ans de prison pour "évasion en récidive", ayant déjà été condamné pour n'avoir pas regagné la maison d'arrêt à l'issue d'une permission de sortie.

Il avait été interpellé le 10 août à Besançon dans le local technique d'un immeuble du quartier des Clairs-Soleils, d'où il est originaire. Lors d'une première présentation devant le tribunal, il avait demandé un délai pour préparer sa défense.

Détenu à Châteaudun (Eure-et-Loir), il s'était fait la belle, menottes aux poignets, du tribunal de Besançon où il devait comparaître pour des faits de violence. A l'ouverture des portes du fourgon cellulaire qui assurait son transfert, il s'était glissé sous une porte automatique en train de se refermer.

Dans une vidéo, il avait nargué les autorités en exhibant les menottes dont il s'était débarrassé et en secouant une liasse de billets, alors qu'un homme masqué roulait un joint de cannabis dans la même pièce, le tout sur fond de rap injurieux.

Les gendarmes saisis de l'enquête sur son évasion avaient alors intensifié leurs recherches avec l'aide de la police. Deux jours avant son arrestation, il avait affirmé à une équipe de France 3 Franche-Comté vouloir se rendre à condition d'être incarcéré près de chez lui.

(source : AFP)

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