Le Grand Besançon compte trois nouveaux parkings de covoiturage

Trois nouveaux parkings de covoiturage viennent d’être aménagés sur les communes de Chemaudin- et-Vaux, Marchaux-Chaudefontaine et Miserey-Salines. Ce dernier a été inauguré ce jeudi 10 novembre par la présidente de Grand Besançon Métropole, le 5e vice-président de GBM Yves Guyen, le maire de Miserey-Salines Marcel Felt et Philippe Giguet, directeur du patrimoine d’APRR.

Marcel Felt, Anne Vignot, Yves Guyen et Philippe Giguet © Alexane Alfaro

Situés à proximité des accès à l’autoroute A36, ces parkings de covoiturage ont pour but de faciliter les regroupements des usagers pratiquant le covoiturage. Chaque parking a une capacité de 49 places (47 à Chemaudin-et-Vaux), dont une place réservée aux personnes à mobilité réduite et comporte un abri et un banc pour plus de confort. 

"C’est une nécessité"

Selon le maire de Miserey-Salines, qui constate que le taux de fréquentation moyen du parking de covoiturage des trois communes atteint entre 50 à 80% chaque jour, "c’est une nécessité". D’autant plus que cette zone est en pleine transformation avec notamment la construction d’un hôtel aux Ateliers situé à quelques mètres, le Burger King ou encore un projet du promoteur immobiliser SMCI et bien sûr la proximité avec l’autoroute.

Alors que la COP 27 se déroule en Égypte jusqu’au 18 novembre, Anne Vignot a rappelé que "notre société doit se transformer et doit se poser la question des déplacements et des mobilités et nous, politiques devant proposer des alternatives" notamment pour "arrêter de saturer le milieu urbain" même si « c’est une transformation difficile à amorcer."

© Alexane Alfaro

Des parkings de covoiturage aux qualités vertes

Ceux de Marchaux et de Miserey-Salines sont équipés d’un système d’éclairage public autonome avec panneaux photovoltaïques. Celui de Chemaudin dispose d’un éclairage traditionnel avec abaissement de l’intensité lumineuse. Sur un terrain entièrement clos, les zones de stationnement sont en matériaux perméables favorisant l’infiltration des eaux pluviales. Cette démarche s’accompagne également d’un programme de végétalisation qui reste à finaliser à Chemaudin-et- Vaux et à Miserey-Salines. 

Par ailleurs, des études sont en cours sur la possibilité d’installer des ombrières équipées de panneaux solaires permettant de stationner son véhicule à l’ombre et de fournir de l’électricité, de même pour un équipement en bornes de recharge pour véhicules électriques. 

Réalisées sous maîtrise d’ouvrage Grand Besançon Métropole, ces trois infrastructures sont financées par APRR dans le cadre de son plan d’investissement autoroutier 2018-2022. La communauté urbaine du Grand Besançon en assure l’exploitation et l’entretien. Pour APRR, le covoiturage est une habitude qui s’ancre durablement dans le quotidien et facilite le partage des véhicules pour des déplacements de loisirs ou liés à l’activité professionnelle. "Économe, sécurisé et pratique grâce aux aires de covoiturage, ce mode de déplacement gagne des adeptes tous les jours dans les grandes agglomérations et en milieu urbain", selon la société chargée de l’exploitation des autoroutes. À ce jour, APRR compte 5.730 places de covoiturage sur 111 sites à proximité des autoroutes. 

D’autres parkings de covoiturages en route…

Depuis leur réalisation, le taux d’occupation des parkings de covoiturage est de 50 % à Miserey- Salines et Marchaux et de 80 à 90 % à Chemaudin-et-Vaux. 

Ces trois infrastructures complètent l’offre existante sur le territoire de Grand Besançon. L’aire de Morre-La Vèze va s’étendre, passant de 34 places à une capacité de 49 places avant la fin de l’année, en raison d'une forte demande. A cela s’ajoute le parking de covoiturage de la rue de Vesoul à Besançon et celui du pôle d’échanges multimodal de Saint-Vit. 

Début 2023, de nouvelles infrastructures sont prévues : une aire de covoiturage route de Franois sur le parking de l’Institut de formation des professions de santé (IFPS) et un parking de covoiturage sur la RN 83 à proximité des communes de Busy et de Larnod. Un autre verra le jour à l’occasion de la réalisation du pôle d’échanges multimodal en projet à Saône (2024). 

Par le développement de ces infrastructures, Grand Besançon Métropole souhaite "faciliter les déplacements, permettre aux usagers de réaliser des économies et réduire ainsi l’empreinte environnementale."

En chiffres…

Le financement de ces infrastructures par APRR : 

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