Le maire de Besançon poursuit sa marche … “en tant que simple citoyen”

Ce samedi 2 juillet 2016, une trentaine de personnes s’est réunie à la Brasserie Granvelle de Besançon afin de discuter des suites du mouvement « En Marche » lancé par Emmanuel Macron, tant au niveau local que national. Il s’agissait d’une première rencontre entre les militants ou simples curieux présents, aux profils bien différents. Jean-Louis Fousseret, le maire de Besançon, était lui-aussi présent.

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Le principe de cette réunion était d'"échanger sur cette expérience nouvelle, ce mouvement politique qui se fonde à partir d'Internet, et donc d'individus qui ne se connaissent pas" explique Denis Baud, un des trois coordinateurs de La Grande Marche à Besançon. Le principe de La Grande Marche est simple : les "marcheurs" font du porte-à-porte en demandant aux citoyens de répondre à des questionnaires faisant appel à leur expérience personnelle.

L'objectif à Besançon est d'en récolter deux-cents cinquante d'ici fin juillet selon les coordinateurs, qui en sont à une cinquantaine depuis le début de leur action - démarrée il y a environ deux semaines. Une fois les réponses récoltées, elles iront dans une banque de données à Paris, où l'équipe d'Emmanuel Macron les traitera pour "en tirer un diagnostic, et ainsi construire un plan d'action adapté aux attentes des français" développe Géronimo Addor, coordinateur sur Besançon et "marcheur". Celui-ci met d'ailleurs en avant la fraîcheur d'une telle démarche, qui se reflète dans "le bon accueil" qu'on lui fait lors de ses séances de porte-à-porte : "Lorsqu'ils ouvrent, les gens ne sont pas très conciliants, mais une fois qu'on leur explique que c'est leur avis et seulement ça que l'on souhaite avoir, il devient presque difficile de les arrêter!" se réjouit-il.

Jean-Louis Fousseret : "Macron renouvelle l'offre politique"

Cette démarche a en effet conquis la plupart des citoyens réunis ce samedi. "Pour une fois, on a la parole. Je ne croyais plus à la politique depuis 15 ans, je n'allais même plus voter. Mais Macron me donne la foi" explique un militant. Une ferveur qu'approuve Jean-Louis Fousseret, convaincu lui-aussi du plan d'action du ministre de l'économie. "Aujourd'hui, les partis politiques classiques font une primaire, élisent un chef, puis construisent un programme, et une fois élus font un audit pour constater les besoins des Français. Emmanuel Macron a une démarche inverse : il fait le bilan, puis décide du plan d'action. Il renouvelle l'offre politique, ce dont les Français ont clairement envie et besoin" déclare le maire de Besançon venu, selon ses propres dires, "en tant que simple citoyen."

Un simple citoyen, certes, mais qui dirige une agglomération de près de 200.000 habitants. Il a tout de même respecté son rôle, laissant volontiers la parole aux citoyens présents lorsque ceux-ci se retournaient vers lui après chaque demande d'intervention, et ne la prenant que lorsque le besoin se faisait ressentir d'expliquer ou de préciser les objectifs supposés d'Emmanuel Macron. 

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