Dans un communiqué diffusé ce vendredi, l’organisation patronale souligne que "la confiance et la stabilité sont les conditions premières de l’investissement et de l’emploi". Elle estime que "chaque revirement fiscal fragilise la confiance, retarde les embauches et décourage les projets d’investissement".
Des signaux économiques jugés préoccupants
Selon le Medef Territoires Franc-Comtois, "l’investissement recule depuis près de deux ans, les défaillances atteignent des sommets et la dégradation de la note de la France va peser sur les conditions de financement".
Les représentants des entreprises rappellent que le pays est déjà "champion du monde des impôts sur les entreprises" et dénoncent un prélèvement supplémentaire de "13 milliards d’euros en 2025, sans respect des promesses de baisse des impôts de production".
Une possible mobilisation des chefs d’entreprise
Face à ces perspectives, l’organisation patronale prévient : "Si un alourdissement de la fiscalité venait à voir le jour, le monde économique saura exprimer son refus de manière républicaine, pacifique et déterminée." Elle évoque l’hypothèse d’"un rassemblement massif de chefs d’entreprise, venus de tous secteurs et de tous territoires", précisant que les entreprises du Medef Territoires Franc-Comtois "répondront favorablement à l’appel de Patrick Martin - président du Medef - si une mobilisation devait avoir lieu".
Les entreprises rejettent l’idée d’être "la variable d’ajustement budgétaire" et demandent à ce que "l’effort porte d’abord sur la réduction des dépenses publiques et sur une meilleure efficacité de l’action de l’État".
"Les fragiliser reviendrait à compromettre l’avenir du pays"
Enfin, le communiqué met en avant le rôle des entreprises dans l’économie française : "Elles innovent, forment, exportent et créent l’emploi." Pour le Medef, "les fragiliser par des mesures fiscales contre-productives reviendrait à compromettre la croissance, la crédibilité budgétaire et l’avenir du pays".