Le pharmacien reconnaît avoir empoisonné son fils à Pontarlier

Au premier jour de son procès devant la cour d’assises de Meurthe-et-Moselle, Xavier Haristoy, un pharmacien de 35 ans, accusé de l’empoisonnement de son fils Alexis à Pontarlier en 2005, et de sa femme – qui a survécu – un an plus tôt, a reconnu le premier crime mais a nié le second.

«Je reconnais être coupable de la mort de mon fils, mais en aucun cas d'avoir voulu empoisonner mon épouse», a déclaré à la barre l'accusé, d'un filet de voix, paraissant complètement apeuré.
 
Son fils était mort dans la nuit du 2 juillet 2005, au CHU de Nancy. Il avait été admis dans l'après-midi, l'enfant souffrant de mystérieux vomissements au retour de Pontarlier, où son père était allé le chercher chez sa mère, laquelle en avait obtenu la garde principale selon le jugement de divorce rendu 15 jours plus tôt.
 
Un mois plus tard, placé en garde à vue, Xavier Haristoy reconnaissait avoir empoisonné son fils à l'azoture de sodium, un dérivé du cyanure.
 
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