Le préfet du Doubs accompagne Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie

Rémi Bastille, le préfet du Doubs, a atterri mercredi 22 mai 2024 dans la soirée en Nouvelle-Calédonie aux côtés du chef de l’Etat dans le cadre d’une mission de dialogue.

Rémi Bastille, préfet du Doubs © Cassandre B.

Emmanuel Macron s’est rendu sur place avec une délégation présidentielle, à savoir : Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Sébastien Lecornu, ministre des Armées, Marie Guévenoux, ministre délégué chargée des Outre-mer et trois hauts-fonctionnaires Rémi Bastille, préfet du Doubs , Eric Thiers , directeur de cabinet de Nicole Belloube, et Frédéric Pottier, délégué à l’éthique et à la conformité.

Et pourquoi le préfet du Doubs ? Car ce dernier a été secrétaire général du haut-commissariat en Nouvelle Calédonie entre 2020 et 2022. De quoi bien connaître le terrain…

Loyalistes et indépendantistes

Après avoir rencontré séparément représentants loyalistes et indépendantistes, Emmanuel Macron n'a pas réussi jeudi soir en Nouvelle-Calédonie à réunir les chefs de partis des différents camps autour d'une même table, malgré sa volonté d'une reprise du dialogue dans l'archipel profondément meurtri et dans l'impasse politique.

A la nuit tombée, le chef de l'Etat a d'abord reçu les non-indépendantistes, dont Sonia Backès, cheffe de file de la branche radicale des loyalistes, et Philippe Dunoyer, figure de Calédonie Ensemble.

Puis, il s'est entretenu avec toutes les composantes des partis favorables à l'indépendance. Étaient notamment autour de la table plusieurs dirigeants de l'Union calédonienne (UC) et des cadres du parti Palika. Assigné à résidence, Christian Tein, membre de l’UC et chef de file de la CCAT, collectif indépendantiste qui organise la contestation, était aussi présent. Aucune déclaration n'a été faite à la sortie par les indépendantistes. Lors de cette visite au pas de charge, Emmanuel Macron a rencontré les élus et acteurs économiques.

Depuis le début des violences, le 13 mai, six personnes ont été tuées, dont deux gendarmes mobiles et de nombreux bâtiments et commerces ont été incendiés, pillés pour certains.

A ce stade, le chef de l'Etat a plaidé pour un retour "le plus vite possible (...) à la paix, au calme, à la sécurité".


(maCommune.info avec AFP)

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