Le Ministre a en effet récemment annoncé vouloir relancer les trains de nuit, avec l’objectif de voir une dizaine de nouvelles lignes sillonner la France d’ici 2030 autour de quatre grands corridors.
"Pour rappel, la France comptait encore huit trains de nuit en 2015, mais ce chiffre s’est effondré et seules 2 lignes circulent encore à ce jour, conséquence des conclusions du rapport Duron sur l’avenir des trains d’équilibres du territoire qui préconisait alors la disparition quas -totale des trains de nuit dans notre pays"
Le sénateur Longeot salue cette annonce mais constate qu’elle revient sur des décisions contraires prises ces dernières anneés tout en rappelant que l’enjeu réside aussi dans les investissements de régénération d’un réseau ferroviaire en mauvais état, avec, en ligne de mire, la desserte la plus fine des territoires les plus éloignés et ruraux.
Il est persuadé que les trains de nuit "sont une chance pour l’égalité d’accès aux mobilités et pour l’aménagement de notre territoire, mais auss,i et surtout pour la décarbonation de nos transports, qui est le premier secteur émetteur de CO2 en France".
En revanche, il s’interroge sur l’éventuelle concurrence dans le montage des plans de transports entre la relance des trains de nuit et celle – également bienvenue - du fret ferroviaire pour lequel une stratégie nationale se fait selon lui toujours attendre.