Législatives dans le Doubs : réactions de Ludovic Fagaut, candidat de la Droite et du Centre

Le candidat de la Droite et du Centre, Ludovic Fagaut, a obtenu un score de 20,98% au premier tour des élections législatives dans la deuxième circonscription du Doubs ce dimanche 11 juin 2017. Il se retrouve au second tour face à Eric Alauzet, candidat investi par Europe Ecologie Les Verts et le Parti Socialiste, qui se déroulera le 18 juin. 

©

Eric Alauzet, candidat officiellement investi par Europe Ecologie Les Verts et le Parti Socialiste mais qui n'a pas été inquiété par une candidature investi par La République en marche face à lui est une "ambiguité"  selon Ludovic Fagaut. Il explique qu"il n'y a pas de candidat de La République en Marche dans la seconde circonscription. Un moment donné, il faut être clair avec les électeurs. On n'a aucun candidat de La République en Marche sauf qu'on a l'ambiguité qui est développée par le candidat et le député sortant socialiste qui fait penser qu'il est "Macron-compatible". Il faudra qu'il nous explique pas mal de chose : lui qui était Hamon il y a un mois et qui se revendique maintenant "Macron-compatible" dans l'ultra-libéralisme. Je pense que cette ambiguité-là a trompé les électeurs sur cette 2e circonscription.

J'appréhende le second tour de la même manière que le premier : avec engagement, dynamisme, fidèle à mes convictions, moi je ne dérogerai pas à mes convictions. Je veux dire que je ne trahirai pas mes valeurs, contrairement à ce que d'autres peuvent faire en ce moment.

Il y a 48% d'abstentionnistes sur cette 2e circonscriptions donc on va aller les chercher et démontrer que le député sortant socialiste est bien comptable de la politique de François Hollande. Il ne faut pas oublier l'augmentation d'1,1 million de chômeurs sur ce quinquennat, c'est quand-même bien la majorité sortante qui en est comptable."

Comment expliquez-vous le taux d'abstention particulièrement fort dans le 2e circonscription ? 

"Je pense que les gens en ont un petit peu marre de la politique. Ils se désintéressent un peu de ce qu'il se passe, on ne fait pas assez remonter la parole des citoyens, on n'est pas assez dans une politique ascendante et d'ailleurs, le quinquennat passé l'a bien montré avec la loi Alur, la loi Notre, la loi Santé, des lois très descendantes, imposées sur les territoires et les habitants me le disent au quotidien. On ne peut plus fonctionner comme ça et c'est pour ça qu'ils se désintéressent de la politique."

Quitter la version mobile