Législatives: l’insoutenable… dilemme de Jean-Louis Fousseret

Les candidatures pour les législatives des 10 et 17 juin doivent être déposées au plus tard le 18 mai. Jean-Louis Fousseret, frustré de ne pouvoir se présenter au nom du PS sur la deuxième circonscription du Doubs à la suite d’un accord national positionnant Eric Alauzet (EELV-PS), doit donc se décider rapidement sur une éventuelle candidature dissidente.

Arrivera-t-il à persuader Paris que son conseiller municipal délégué écologiste n’est pas le mieux placé pour l’emporter face au sortant UMP Jacques Grosperrin ? Le maire socialiste de Besançon ose encore croire, à la vue des résultats de la candidate Eva Joly, que l’accord national entre le PS et Europe Ecologie Les Verts sera revu à la baisse en termes de nombre de candidatures uniques offertes aux écologistes. Ce qui ne veut pas forcément dire que celle d’Eric Alauzet soit visée…

Si rien ne change, l’ancien député tentera-t-il sa chance avec, à la clé, la certitude d’être exclu du PS ? Le Nouvel Observateur évoque une hypothèse inédite. « Jean-Louis Fousseret, comme plusieurs de ses camarades, pourrait y aller en candidat dissident. S’il est élu, mais exclu du parti, il en tirerait alors un bénéfice : ne pas être astreint à la règle de  non-cumul des mandats, qui ne concerne pour l’heure que les socialistes… ».

En tout cas, autant que Jacques Grosperrin, les amis politiques du maire de Besançon sont impatients de connaitre sa décision. Paulette Guinchard, Marie-Guite Dufay, Claude Jeannerot et bien d’autres ont déjà accordé leur soutien à Eric Alauzet. Tandis que les écologistes soutiennent la socialiste Barbara Romagnan dans la première circonscription contre la sortante UMP Françoise Branget.

Jean-Louis Fousseret osera-t-il le coup de pied dans la fourmilière ? Réponse dans les jours qui viennent.

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