Législatives dans le Jura : la bourde qui pourrait coûter cher au PS

Danielle Brulebois, candidate socialiste dans la première circonscription du Jura, et Sylvie Laroche, candidate dans la troisième, ont bénéficié d’achats de publicité dans la presse pour annoncer leurs réunions électorales. Une pratique réprouvée par le code électoral. Ce que la fédération du PS n’aurait pas du ignorer et qui pourrait coûter cher aux candidates, surtout en cas de victoire de justesse.

L’article L 52-1 du code électoral est clair : « Pendant les six mois précédant le premier jour du mois d'une élection et jusqu'à la date du tour de scrutin où celle-ci est acquise, l'utilisation à des fins de propagande électorale de tout procédé de publicité commerciale par la voie de la presse ou par tout moyen de communication audiovisuelle est interdite ».

« C’est une grosse erreur, nous l’assumons collectivement», avoue Sylvie Laroche dans Le Progrès, quotidien dans lequel est parue une partie des annonces. Cette « erreur » fait d’autant plus de bruit que les deux candidates ne sont pas des débutantes en politique. Sylvie Laroche est également vice-présidente du conseil régional et Danielle Brûlebois, vice-présidente du conseil général du Jura.

A droite, on sourit dans la perspective d’avoir de solides arguments pour faire annuler un scrutin serré… En effet, la violation des interdictions électorales peut entraîner l’annulation d’une élection et le non remboursement des frais engagés.

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