Les écologistes cherchent des “coopérateurs”

A la faveur de la fusion entre Europe Ecologie et Les Verts, les écologistes francs-comtois vont « se mettre à l’écoute des gens » pour compléter leurs projets électoraux.

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Comment décliner en Franche-Comté la dynamique née aux assises de Lyon lors de la fusion entre Europe Ecologie et Les Verts ? « Nous faisons désormais campagne pour faire connaitre le nouveau mouvement qui correspond à un nouveau degré d’investissement », a fait savoir à Besançon Claude Mercier, responsable régional des Verts, qui ne sait pas encore s’il va se repositionner à la tête d’Europe Ecologie Les Verts qui compte 320 adhérents dans la région.
Cette nouvelle dénomination, en se contentant d’additionner le nom des deux éléments constitutifs, et l’absence d’un nouveau logo ne semblent pas faire l’unanimité. N’empêche, estime Claude Mercier, « ce mouvement porte une nouvelle offre politique ». « C’est même la chose la plus nouvelle dans le paysage politique depuis des décennies », a-t-il insisté reprenant à son compte l’appréciation de Luc Ferry, philosophe et ancien ministre de l’Education.
Europe Ecologie Les Verts ne veut pas en rester à ce constat. « Il y a une attente des gens et nous leur demandons de nous interpeller, car il n’y a pas une ligne politique absolue. On a besoin de rencontrer des personnes qui ne sont pas toutes d’accord avec nous. Des idées et des façons de faire peuvent venir d’ailleurs ». Bienvenue donc aux "coopérateurs", un nouveau statut qui ne donne pas les mêmes droits qu'aux adhérents, mais qui ont le droit d'appartenir à un autre parti...

D’où l’idée émise par Claude Mercier de lancer des forums, des agoras. « Il faut remettre du débat dans le monde politique, même entre les périodes électorale », complète Marc Borneck, responsable du groupe écologiste au conseil régional.

Pour les cantonales qui s’annoncent, un accord PS-MRC-EELV est en bonne voie dans le Territoire de Belfort, tandis que dans les trois autres départements francs-comtois les choses sont nettement plus compliquées, notamment dans le Doubs où les écologistes présenteront une douzaine de candidats faute d’avoir pu convaincre les socialistes de rouvrir la porte des négociations.
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