Les élus de la droite disent “stop aux manifestations le samedi dans les rues commerçantes de Besançon”

Dans un communiqué de ce dimanche 6 décembre 2020, les élus de la droite et du centre au conseil municipal de Besançon disent « stop aux manifestations du samedi après-midi dans les rues commerçantes » qui « impactent sérieusement l’activité des commerces ».

© Alexane Alfaro ©

Régulièrement le samedi après-midi, des manifestations se déroulent dans les rues du centre-ville de Besançon pour différents motifs. Dans le cadre de l'allègement du confinement, les commerces "non essentiels" ont rouvert leurs portes le 28 novembre.

 Selon les élus de la droite et du centre au conseil municipal, menés par Ludovic Fagaut, ces manifestations "impactent sérieusement l'activité des commerces situés dans ces rues. Les conséquences sont dramatiques pour ces commerçants, déjà durement impactés par les manifestations puis par les mesures de confinement".

 Un problème de parcours

 Ils précisent que "nous ne remettons pas en cause le droit à manifester, mais plutôt le parcours emprunté chaque samedi." Ils souhaiteraient que la maire Anne Vignot demande au préfet du Doubs à ce que ces manifestations "évitent le centre-ville".

Par ailleurs, les opposants du conseil se disent "abasourdis" de voir des adjoints de l'équipe d'Anne Vignot "participer activement" à ces manifestations, "les mêmes qui affirment vouloir sauver l'économie locale et les commerces de proximité contribuent à empêcher les commerçants bisontins de travailler dans des conditions normales chaque samedi."

Des initiatives de Besançon Maintenant pas suivies...

 Les élus de la droite en profitent pour affirmer qu'"il est dommage que certains élus plus ou moins actifs sur les réseaux sociaux n'aient pas accompagné nos initiatives, en particulier notre courrier de cet été dans lequel nous demandions que Madame Vignot prenne une délibération qui aurait permis de réduire de 66% la cotisation foncière des entreprises (CFE) payée par la plupart des acteurs du monde économique local pour cette année (commerce, restaurateurs, hôteliers, etc.) – délibération pourtant prise par 600 communes et EPCI en France. Cela n'a pas été fait dans le Grand Besançon, nous regrettons cette occasion manquée."

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