Les intermittents toujours mobilisés en Franche-Comté

Durant la venue du président du Medef, les intermittents du spectacle francs-comtois ont prouvé que leur mobilisation était toujours d’actualité. Sans avoir pu échanger avec lui, ils ont dit être prêts à aller plus loin.

©

Alors qu'ils attendaient l'arrivée de Pierre Gattaz devant la CCI à Besançon, ils ont eu l'occasion de discuter avec un représentant du Medef local et ont exprimé à nouveau leur mécontentement. "Pour l'instant, vous avez une bande de personnes qui tape gentiment sur des tambours. Demain, il n'est pas dit que nous n'irons pas su les festivals pour les fermer et alors, il y aura peut-être uen réaction autour des répercussions que cela peut enegendrer", a lancé l'un d'entre eux.

Précariser l'emploi

"Les 507 heures de travail effectif que tout le monde nous envie, il faut savoir qu'on en fait au moins autant en dehors autour de la recherche de contrat", ajoutait un autre intermittent. Bien décidés à ne pas laisser passer ces nouvelles mesures, ils partageaient donc le pavé avec d'autres mécontents. Parmi lesquels, la jeunesse communiste.

"Tout ce que fait Pierre Gattaz, c'est précariser l'emploi pour les plus jeunes mais aussi les anciens, les intérimaires...", expliquait John Vaurs. "Nous ce que l'on voudrait au contraire, c'est qu'il augmente le Smic, un jeune aura plus tendance à consommer qu'à épargner avec ce pouvoir d'achat en plus, ce qui générera de l'activité derrière." Ils avaient bloqué toutes les entrées mais cela n'aura pas suffit et ils n'ont finalement pas pu interpeller le président du Medef.

Quitter la version mobile