Les lecteurs se pressent aux Mots Doubs

Ils étaient nombreux en ce premier jour d’ouverture à arpenter les allées du salon littéraire, à Besançon. Il faut dire que cette 14e édition s’est ouverte sur la présence remarquée d’Eric-Emmanuel Schmitt.

©

Le dramaturge et romancier a donné rendez-vous à ses lecteurs dans l’après-midi au parc de la gare d’eau. Il s’est volontiers prêté au jeu des dédicaces. Avant même son arrivée,  on faisait déjà la queue. L’enthousiasme était palpable et on échangeait dans les rangs sur ces différents coups de cœur.

Eric-Emmanuel Schmitt séduit toutes les générations. Marie-Jo qui le lit depuis une vingtaine d’années, ne voulait pas manquer ce rendez-vous. "Il est très attachant et très accessible. J’aime le regard qu’il porte sur l’humanité." Elle lui a fait dédicacer trois ouvrages, dont deux pour des amis. Ce que l’auteur a salué, en partageant une anecdote : "j’aime beaucoup offrir en cadeau des choses auxquelles je tiens."

"J'habite l'inconnu avec confiance"

Virginie, jeune bisontine, n’a pas hésité elle non plus à patienter un peu pour le rencontrer. "Je l’ai découvert il y a quelques années. Son écriture et sa vision des choses me touchent." Elle avait amené un ancien ouvrage de chez elle pour le faire dédicacer et a craqué pour son dernier roman sur place. C’était la première fois qu’elle le voyait en personne et "il est comme je me l’imaginais. Comme on le voit dans ses apparitions télévisées, toujours avec ce regard lumineux."

Eric-Emmanuel Schmitt a ensuite animé un grand entretien, à 16h30, autour de son dernier ouvrage : "La nuit du feu". L’occasion pour lui de revenir sur sa façon d’écrire, ses aspirations, ses désirs et de partager sa vision de la vie. "On m’a déjà demandé comment je pouvais écrire des choses graves sans déprimer ? C’est pour moi une question de foi. J’habite l’inconnu et le mystère de la condition humaine avec confiance", a-t-il confié devant un public tout ouïe.

Le reste du salon était également en pleine effervescence. R.J. Ellory, grand représentant du polar, comptait aussi ses adeptes. Tout comme l'espace dédié aux auteurs régionaux, où l'on retrouve notamment Joseph Pinard, Lionel Estavoyer, Jean-Louis Clade... Les plus jeunes étaient aussi du rendez-vous dans l'espace jeunesse.

Quitter la version mobile