Les nouveaux défis de santé en région

L’Agence régionale de santé (ARS) a tenu, hier, sa traditionnelle cérémonie des voeux et présenté ses défis à venir. Comme le déploiement de la télémédecine ou la mise en place des parcours et des contrats locaux de santé.

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Comme l'a d'abord rappelé Sylve Mansion, directrice de l'ARS Franche-Comté, "voilà maintenant trois ans que les agences régionales de santé ont vu le jour." Celle de Franche-Comté semble s'être "bien installée dans le paysage local", d'après elle.
L'objectif demeure depuis toujours le même : "permettre un accès à des soins de qualité pour tous et à un coût soutenable."

De l'adoption à l'application du projet régional de santé

En région, l'année 2012 aura surtout été marquée par l'adoption du projet régional de santé, arrêté le 28 février. Le schéma régional d’organisation des soins a également eu un rôle majeur. C'est lui « qui doit permettre de développer, demain, une approche régionale et non plus dépendante de chaque établissement de santé. » Un point auquel Sylvie Mansion a dit tenir.

Elle a par ailleurs insisté sur la place et le rôle de l'hôpital public, qui ont aussi faits l'objet d'importants travaux en 2012. La directrice de l'ARS a salué à ce titre, entre autres, la création du centre hospitalier intercommunal de Haute-Comté (qui réunit les établissements de Pontarlier, Mouthe et Noseroy ainsi que l'EHPAD de Levier).

Vers un maillage territorial plus efficace

Les problèmes de démographie médicale à venir ont aussi été au coeur des préoccupations. À travers notamment le développement des maisons médicales, regroupant plusieurs professionnels de santé, et le recours à davantage de télémédecine.

"Le pari étant d'avoir un maillage territorial plus efficace, de permettre le maintien à domicile des personnes âgées et de ne plus avoir recours systématiquement aux structures hospitalières", a souligné Sylvie Mansion.

Un déficit réduit

Côté budgétaire, la directrice de l’ARS s’est également félicitée de la diminution du déficit régional cumulé des établissements de soins, "ramené à environ 10 millions d’euros, un peu plus faible qu'en 2011."

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