Papy et Mamy visitent le centre de maintenance du tramway

Ce mardi 2 mai 2017, les résidents des foyers logements de Marulaz, Lilas et Hortensias ont visité le centre de maintenance du tramway situé aux Hauts-du-Chazal. Trois groupe d’une trentaine de personnes ont pris part à une visite guidée et commentée en compagnie de Michel Loyat, le vice président en charge des transports pour la Communauté d’agglomération du Grand Besançon (CAGB) et d’Estelle Meleard, la directrice marketing et commerciale chez Transdev Besançon Mobilités.

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Rien de tel qu'un petit historique des transports bisontins pour démarrer une visite instructive. Le tramway bisontin ne date pas d’aujourd’hui. Un réseau assez développé fût mis en place en 1885. Il a ainsi désservi les quartiers de Saint-Ferjeux et des Chaprais jusqu’en 1952, date à laquelle s’est développé le réseau d’autobus.

En 2012, le président de la CAGB et maire de Besançon, Jean Louis Fousseret, lance un appel d’offre pour mettre en place le tram le moins cher et le plus court de France. C’est finalement la société Espagnole CAF, en partenariat avec Transdev-Besançon mobilités qui a décroché l'appel d'offre. Seule à pouvoir respecter le cahier des charges avec un budget serré (12 millions d’euros), la société Espagnole est parvenue à produire un tramway dix mètres plus courts que les autres modèles. Chaque rame du tram bisontin est longue de 23 mètres contre 33 pour des rames classiques.

Près de 19 rames sont en circulation à Besançon. En moyenne, lors des heures de pointes, 16 sont en circulation, deux en maintenance et une est en réserve.

Michel Loyat, le vice président en charge des transports pour la CAGB, nous a confié que cette visite avait pour objectif de promouvoir les transports du réseau Ginko auprès des personnes âgées. En outre, cela permet à certains de se familiariser avec cet outil de mobilité. Adapté aux personnes à mobilité réduite, le tramway répond aux besoins de mobilité des résidents des trois foyers logements bisontins. Cette visite est donc l’occasion pour eux d’observer comment fonctionne le tramway qui circule chaque jour devant leurs résidences.

"Pourquoi le nom des rames du tramway ne sont pas assez lisibles" interroge une résidente ? La guide, en charge de la visite, se plie volntiers aux questions des personnes âgées, même les plus incongrues.Tout simplement car, la signature de chaque rame est manuscrite de la main des auteurs choisis leur a-t-elle expliqués. 

La visite s’est poursuivie par une présentation des six voies de maintenance. Chaque rame, mesurant 23 mètres et pesant 30 tonnes, peut être entretenue de façon spécifique selon la voie sur laquelle on la place.

Pour terminer, les visiteurs ont eu droit à une collation, café, thé, jus d’orange, gâteaux. Un moment d'échange pour permettre à Ginko de mieux connaitre les besoins de ses usagers. 

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