Festival GéNériQ : la programmation 2017 à Besançon

Le festival GéNériQ se déroule du 14 au 19 février 2016 à Besançon, Belfort, Audincourt, Mulhouse, et Dijon avec une cinquantaine d’artistes et de rendez-vous. Ce mardi soir Patti Smith ouvre le festival en Haute-Saône à la Chapelle de Ronchamp. Lieux insolites, groupes locaux et internationaux… Voici la programmation à Besançon ! 

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À Besançon, le Festival GéNéRiQ ne fait rien comme tout le monde ! À la fois défricheur de talents, aventureux avec des concerts dans des lieux insolites GéNéRiQ veut surprendre, émerveiller et rapprocher les publics avec des salles transformées en dancefloor géants comme avec des micros concerts où on finit par connaitre le prénom de tout le monde dans la salle (ou l’appartement).

Pour cette édition à Besançon, GéNéRiQ investit une cathédrale comme une maison de quartier ou encore la traditionnelle Rodia pour écouter, danser, brûler ses chaussures, s’évader, découvrir, échanger des regards complices et surtout vibrer ! Rendez-vous du 15 au 19 février un peu partout et surtout tout le temps !

An Pierlé (Belgique)

Un orgue, une boîte à rythmes et des harmonies divines... An Pierlé ne joue que dans des lieux sacrés avec son instrument, alors n’essayez pas de la trouver ailleurs. Un orgue d’église, donc, qui soutient sa voix puissante, sensuelle, et qui ravive une musique « ambient », pop et atmosphérique. En clair, c’est une douceur sans nom avec, en bonus cadeau, les poils qui se lèvent sur les bras. Oui messieurs dames.

Bayonne (États-Unis)

Multi instrumentaliste, Bayonne emplie les couches musicales jusqu’à atteindre un magma pop magnifiquement mélodique. Sur scène il joue de tout avec une précision horlogère rendant ses lives hypnotiques et addictifs. Petit prince deviendra grand !

Griz (États-Unis)

Ce DJ et producteur américain se trimballe toujours avec son saxophone et ses beats électrofunk, gentiment hip- hop. Les puristes diront même : funktronica. Après avoir squatté les festivals US, il repart à l’assaut de l’Europe et c’est à GéNéRiQ qu’on le retrouvera notamment, coiffé de sa casquette et accompagné de son sax’ bien sûr. Attention, très efficace en live. Le sol risque de bouger.

HMLTD (Royaume-Uni)

Connu également sous le nom de Happy Meal Limited, les Anglais de HMLTD sont obsédés par la bidoche. À part ça, leur style est bien difficilement descriptible : du post-pu- nk dans la voix, des riffs de guitares glam-rock, des ma- chines et des beats électroniques, et un univers dingue. Il semblerait que John Lydon aka Johnny Rotten de PiL et Sex Pistols ne s’en soit toujours pas remis...

Júníus Meyvant (Islande)

Júníus Meyvant est Islandais et ce n’est pas induit quand on écoute pour la première fois sa musique. On pense indubitablement aux piliers de la Motown, que ce soit au ni- veau des sections rythmiques, des cuivres, ou encore des choeurs. Tout l’intérêt de sa musique se trouve d’ailleurs dans sa qualité d’arrangeur. On passe alors de ce qu’aurait pu être une chanson folk intimiste à un résultat grandiose.

King Mud (États-Unis)

Duo composé par Freddy J IV (Left Lane Cruiser) et Van Campbell (Black Diamond Heavies), King Mud fait un rock & roll qui sent le Bourbon, la boue et le sud des États-Unis. Ça vous plante un beau décor. Autant dire que ça casse fort la scène en concert avec ce rock bluesy et rocailleux, teinté de soul, qui nous plonge tout droit dans un épisode bien sale de True Detective. Gras.

Møme (France)

Møme est un projet né en 2014, créé par un producteur et compositeur français, Jérémy Souillart, qui a transformé son van en studio mobile pour sillonner les routes australiennes. En résulte un EP emprunt de voyage, de grands espaces et de rencontres artistiques fédératrices pour l’artiste. Total chill forever.

Paradis (France)

Depuis 2011 et la claque d’un premier maxi, reprise d’Alain Souchon version house sensuelle, le duo formé par Simon Mény et Pierre Rousseau a bien grandi. Aujourd’hui, les boys de Paradis et leur premier album Recto Verso ont le monde à leurs pieds, tous amoureux de cette électro-pop élégante et romantique, chantée en français. Ils seront à GéNéRiQ. Immanquable.

Pick'O'Rama (France)

Pick’O’rama, c’est le pari timbré des 4 musiciens de Mamoot qui voudraient faire un concert adressé... aux p’tiots. Pop, grunge, hip-hop, rock psyché, cette expérience inédite, drôle, visuelle et cinématographique balaie les quatre coins des musiques anglo-saxonnes pour éveiller la curiosité des plus jeunes. Et ça marche du tonnerre.

Pogo car crash control (France)

Pogo Car Crash Control, c’est une voiture lancée à toute berzingue avec un conducteur aux yeux bandés qui manque de t’envoyer dans le décor à tout moment. Les Français balancent du gros riff garage lorgnant même par- fois sur le hardcore. Pédale fuzz enfoncée au max.

Seratones (États-Unis)

Des guitares et de la testostérone, c’est ce que l’on pour- rait penser au premier abord en écoutant Seratones. Ce serait occulter la présence chamanique de la chanteuse AJ Haynes au centre de ce tumulte électrique. Digne héritage du son du bayou et de la Louisiane, Seratones est la synthèse parfaite entre énergies punk, garage et la volupté soul.

Shame (Royaume-Uni)

On dirait bien que Mark E. Smith (chanteur emblématique de The Fall) a eu un rejeton prêt à supporter l’héritage familial. Les Anglais de Shame développent un post-punk nonchalant dans la plus pure tradition brit. Le premier single, « Lick », introduction à l’univers des Anglais, n’est que le premier étage d’une fusée qui risque de décoller très rapidement.

Sympathetic Magic (France-Suède)

Concert dansé co-signé par Peter Van Poehl à la musique, et Héla Fattoumi et Éric Lamoureux à la chorégraphie, Sympathetic Magic est une création boomerang entre musique pop, voix cristalline, guitare et percussions qui dialogueront avec deux corps entremêlés sur scène... Une œuvre poétique et lumineuse, fragile et puissante. On s’y sent bien au chaud comme dans un petit cocon.

Warhaus (Belgique)

Martin Devoldere, chanteur et compositeur du groupe Balthazar, s’éloigne de la pop ensoleillée de son vaisseau amiral pour marcher sur un versant plus sombre en solo. Le côté crépusculaire de sa musique nous fait irrémédiablement penser à Nick Cave et Leonard Cohen. Ben, c’est tant mieux.

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