Les trois derniers élevages français de visons indemnes du Covid-19

Les trois derniers élevages français de visons, dont deux se situent en Franche-Comté à Emagny et Montarlot-lès-Rioz,  sont « aujourd’hui indemnes » de la maladie Covid-19, détectée en novembre dans une quatrième exploitation en Eure-et-Loir où les bêtes à fourrure ont été abattues, a annoncé mercredi le gouvernement.

Elevage de visons à Emagny©dr ©

"Un élevage de visons a été entièrement dépeuplé et les trois autres sont aujourd'hui indemnes de SARS-CoV-2", le virus qui cause le Covid-19, indiquent dans un communiqué les ministères de l'Agriculture, de la Santé et de la Transition écologique.

Des analyses étaient conduites par l'agence sanitaire Anses depuis mi-novembre, après la détection de nombreux cas de contamination en Europe dans des élevages de visons, seul animal connu à ce jour à pouvoir être infecté par le nouveau coronavirus et recontaminer l'homme.

Ces contaminations ont entraîné des abattages massifs, ainsi qu'une crise politique au Danemark, où la gestion des autorités a été critiquée et où le ministre de l'Agriculture a fini par démissionner.

Début novembre, le gouvernement danois avait annoncé l'abattage généralisé de tous les visons du pays, à cause d'une mutation problématique du coronavirus via ces mustélidés qui pouvait selon des études préliminaires menacer l'efficacité du futur vaccin pour les humains.

Ce type de mutation n'a pas été détecté dans le seul élevage contaminé français, précisent les ministères mercredi: "L'analyse de séquençage du virus découvert dans l'élevage d'Eure-et-Loir permet d'exclure toute contamination par le variant SARS-CoV-2."  "Une transmission locale à partir d'humains infectés par le SARS-CoV-2 constitue la source la plus probable de contamination des visons de cet élevage", est-il ajouté.

Le gouvernement indique par ailleurs que l'Anses doit rendre, d'ici à la mi-décembre, son avis concernant "les modalités appropriées de surveillance de l'infection SARS-Cov-2 à mettre en place dans les trois élevages, pour les visons comme pour les travailleurs au contact de ces animaux".

(AFP)

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