L’exécutif veut saisir “le moindre jour de confinement qu’on peut éviter aux Français”

Le président Emmanuel Macron et le gouvernement Castex veulent saisir « le moindre jour de confinement qu’on peut éviter aux Français », a souligné dimanche le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, en défense des dernières mesures prises face à la crise sanitaire.

25 mars 2020 confinement © D Poirier ©

"Il y a un chemin pour éviter le confinement. Ce n'est pas une autoroute, mais c'est un chemin réel", a-t-il insisté sur BFMTV.

Plusieurs mesures nouvelles ont été prises lors d'un conseil de défense vendredi, en particulier la fermeture des frontières françaises aux personnes venant de pays extérieurs à l'UE et la fermeture des grands centres commerciaux non alimentaires. En revanche, l'exécutif a décidé de surseoir à un troisième confinement, jugeant que l'évolution de l'épidémie de Covid-19 permettait à ce stade de l'éviter.

"On n'a pas connu d'explosion de l'épidémie (...) grâce aux Français, qui ont fait beaucoup d'efforts", a expliqué dimanche Gabriel Attal. Et "le moindre mois, la moindre semaine, le moindre jour de confinement qu'on peut éviter aux Français, il faut qu'on le prenne. On le doit à nos commerçants, à nos artisans, aux PME et aux Français, pour qui c'est extrêmement difficile depuis près d'un an".

"On ne fait pas de pari avec la santé des Français, on fait des choix", a insisté le porte-parole, en expliquant que si aucune date n'avait été fixée pour un possible reconfinement, les chiffres de l'épidémie étaient scrutés au jour le jour.

Défendant les mesures du gouvernement et "un équilibre" entre la confiance faite aux Français et la nécessité de renforcer les contrôles du respect des règles sanitaires, le porte-parole a par ailleurs déploré "un concours Lépine de savants qui font des propositions."

Une nouvelle vague de l'épidémie de Covid-19 est à craindre, notamment en raison des effets possibles du variant anglais, mais "peut-être pourrons-nous l'éviter", avait auparavant espéré le ministre de la Santé, Olivier Véran dans une interview au Journal du Dimanche, notant "une légère décélération" des contaminations.

(AFP)

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