Il était jugé vendredi pour une affaire remontant au 4 août. Depuis il était incarcéré. Dans le parc des Glacis, il s’était exhibé devant une femme accompagnée de sa fille. Présenté en comparution immédiate, il avait demandé un délai pour préparer sa défense.
C’est donc détenu qu’il comparaissait. Il n’a pas contesté les faits, mais il ne parvient à expliquer ce qui le pousse brusquement à agir ainsi. S’appuyant sur les conclusions de l’expert psychiatre, son avocat assure qu’il n’est pas atteint d’une psychose, qu’il ne cherche pas à choquer les victimes comme les exhibitionnistes «classiques ».
Les juges ont retenu qu’il n’avait jamais respecté les obligations de soins imposées par la justice et ont décidé de passer à la vitesse supérieure en matière de condamnation. Ils lui ont infligé un an de prison ferme.
(source: Le Pays)