L’histoire d’un gendarme chasseur de résistants

L’ex-capitaine de gendarmerie Pierre Arnaud, jugé coupable de trahison, a été condamné à mort par la Cour de justice du Jura le 18 octobre 1945. Dans un livre très documenté, un ancien journaliste du quotidien Le Progrès, Jean-Claude Bonnot, raconte pourquoi et comment cet officier a choisi la collaboration plutôt que la résistance.

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Le procès de Pierre Arnaud a eu un immense retentissement à la sortie de la guerre. Jean-Claude Bonnot remet cette affaire dans son contexte en décrivant l'activité quotidienne de la gendarmerie à cette époque.

Légitimiste par nature, la gendarmerie obéit d'abord aux ordres de Vichy, avant que ceratins de ses hommes choisissent la lutte contre l'occupant. Mais entre collaboration et résistance, bien des nuances ont cohabité.

L'histoire des gendarmes résistants a été jusqu'à présent la plus abondamment traitée, celle de la collaboration au sein de l'institution n'a été que très rarement abordée.

C'est précisément le mérite de Jean-Claude Bonnot de s'y être attelé en s'appuyant plus particulièrement sur les archives du Service historique de la Défense dont certaines ne sont encore communicables que par dérogation.

L'Affaire Arnaud - Trahison à la gendarmerie
1939 - 1945 en Franche-Comté - 264 pages
Jean-Claude Bonnot
Editions du Belvédère - 19 €

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