Livres dans la boucle : des auteurs plus connus et la jeunesse à l’honneur

Le festival littéraire Livres dans la boucle qui se tiendra à Besançon du 16 au 18 septembre 2022, accueillera cette année un peu moins d’auteurs mais qui seront davantage connus. 

© Elodie R

En prélude de la conférence de presse de Livres dans la Boucle qui s'est tenu cet après-midi, la présidente de Grand Besançon Métropole et maire de Besançon, Anne Vignot a déclaré que cette 7e édition allait livrer plusieurs nouveautés.

Tout d’abord, cette nouvelle édition sera présidée par Tatiana de Rosnay, "auteure populaire qui incarne la littérature d’aujourd’hui mais aussi du plus grand nombre". Elle sera accompagnée d’autres auteurs à succès tels que Michel Bussi, Marie Nimier, Yasmina Khadra, Miguel Bonnefoy, Isabelle Carré et bien d’autres. Une volonté assumée par l’organisation du salon de cette année qui a été confié à l’agence Tome 2 gérée par Bertrand Morisset :"On ne touchera pas à l’ADN de Livres dans la boucle, un des plus grand salon littéraire national, mais on y a apporté des auteurs un peu plus populaire."

Les jeunes, cible privilégiée du salon

Une organisation qui ne cache pas non plus son intérêt à inciter les plus jeunes à venir pousser les portes du festival : "Aujourd’hui, 45% des chèques cultures sont dépensés dans des Mangas. C’est une entrée en lecture qu’il faut cultiver", a déclaré Bertrand Morisset. Raison pour laquelle, le salon a choisi d’accompagner cette entrée en lecture par une trentaine d’animations de types performances, concerts, lectures musicales, mais aussi avec des prix littéraires dédiés à la jeunesse (Prix Jeunesse et Homme debout).

Les pays nordiques seront également mis à l’honneur avec la présence d’auteurs venus notamment de Suède et d’Islande. Tout comme les auteurs de premiers romans qu’il sera possible de découvrir sur place.

Le festival revient sous sa forme première

Anne Vignot l'a annoncé en début de conférence : "nous nous sommes inspirés des éditions Covid pour n’en tirer que le meilleur". Comprenez par là que cette année, le festival sera bien de retour sous sa forme première, c’est-à-dire sans masque ni distanciation (malgré un chapiteau avec plus d’espace), avec les trois espaces très appréciés des auteurs. On retrouvera ainsi sous le grand chapiteau de la place de la Révolution les auteurs de littérature générale tandis que les auteurs et illustrateurs jeunesse réinvestiront le musée des Beaux-arts. Le Scénacle situé rue de la Vieille monnaie sera quant à lui le théâtre des auteurs et dessinateurs de bandes dessinées. 

Besançon, "ville attractive" dans le monde littéraire

Après une vie littéraire marquée par la situation sanitaire, la présidente, Tatiana de Rosnay qui a entre autre écrit Elle s’appelait Sarah, confiait avoir souffert du manque de contact avec ses lecteurs et qu’elle avait hâte de revenir à Besançon : "je garde un très bon souvenir de ma première venue à Besançon et je suis impatiente de retrouver mes lecteurs", a-t-elle déclaré en visio-conférence ce mardi.

Une attractivité auprès des auteurs que Christine Bresson, organisatrice du festival, explique facilement : "c’est une ville à taille humaine, la proximité des commerces, des lieux culturels mais aussi le contact avec les Bisontins caractérisés comme public averti et curieux en font une ville accueillante pour eux".

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